A l’occasion de la sortie en salles de Grand Central, Tahar Rahim était l’invité du Grand Journal, et le jeune acteur n’a pas manqué de faire le show, grimé en Michael Jackson.
Antoine de Caunes a promis que ses invités feront le show dans la seconde partie du Grand Journal. Ce que Tahar Rahim et Léa Seydoux n’ont pas manqué de faire hier soir, mercredi 28 août. A l’occasion de la sortie en salle de Grand Central, les deux acteurs principaux du film de Rebecca Zlotowski se sont préparés à cette nouvelle version du Grand Journal.Si Léa Seydoux a pré-enregistré avec Arié Elmaleh une vidéo humoristique, c’est en direct que Tahar Rahim a fait son show. L'occasion pour le comédien de montrer ses talents de danseur Ni une, ni deux, à l’entente de tube du Michael Jackson, l’acteur césarisé s’est levé de son siège pour une danse endiablée.Dès les premières notes de Billie Jean, Tahar Rahim a donc sorti son gant blanc et son chapeau pour exécuter à la perfection sa chorégraphie, sans oublier le célèbre moonwalk.Depuis hier, les cinéphiles peuvent découvrir dans les salles obscures, le nouveau film de Rebecca Zlotowski qui met en scène Gary (Tahar Rahim), un jeune qui apprend vite. Il fait partie de ceux à qui on n’a jamais rien promis. De petits boulots en petits boulots, il est embauché dans une centrale nucléaire. C’est là, au plus près des réacteurs, où les doses radioactives sont les plus fortes, qu’il enfin ce qu'il cherchait : de l’argent, une équipe, une famille. Mais l'équipe, c’est aussi Karole (Léa Seydoux), la femme de Toni (Denis Ménochet) dont il tombe amoureux. L'amour interdit et les radiations contaminent lentement Gary. Chaque jour devient une menace.Il y a trois ans, Belle Épine avait révélé en Rebecca Zlotowski un tempérament de cinéaste encore sous influence. Elliptique et impressionniste, ce portrait d’une jeune fille livrée à elle-même, incapable de communiquer normalement, payait un peu trop clairement son tribut à la Nouvelle Vague et à Pialat. Sur la forme, Grand Central ne dépare pas mais va plus loin : l’énergie de la mise en scène immersive (beaucoup de plans à la caméra portée, une musique hypnotique de Rob) est amplifiée par le caractère fonceur du héros, du moins au début. Car plus le film avance, plus la dérive de Gary s’accentue et plus le rythme devient staccato. La réalisatrice fait preuve d’une grande cohérence dans ses choix esthétiques, qui s’inscrivent dans la logique de cette histoire complexe où s’entremêlent de façon vibrante et incertaine la tragédie, le suspense et le désir. (…) Rebecca Zlotowski filme magnifiquement les corps imparfaits (consciencieusement lavés avant et après chaque tâche) de ces hommes solidaires, plongés dans l’enfer d’une centrale nucléaire où la moindre surdose de radiations peut entraîner, au mieux, l’arrêt du travail et donc le chômage ou, au pire, une mort programmée. Toutes ces scènes dans la centrale créent des pics d’intensité dramatique qui accompagnent la lente fuite en avant de Gary, personnage ô combien romanesque. (Lire la suite ici)
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