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Pour sauver son couple, un flic dont le bébé vient de mourir cherche à le "remplacer" en kidnappant celui d’un couple de junkies. Il y avait sans doute un puissant thriller domestique à extraire de ce scénario en forme de conte moral. Las, Susanne Bier empêtre ses personnages hystériques dans un drame aux effets de manche appuyés (lapsus du héros, twist insistant), noyé dans une musique sursignifiante et une grisaille chic.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sombre et prenant.
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Sans doute l'histoire est-elle à ce point singulière qu'elle sort parfois du cadre de la vraisemblance, mais les enjeux dramatiques sont là, le suspense présent, et la performance de Nikolaj Coster-Waldau est remarquable.
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Malgré un sujet a priori sordide, ce film (...) qui oscille en permanence entre thriller dramatique et crise familiale, est plutôt bien ficelé.
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Malgré quelques longueurs et des dialogues parfois un peu surécrits, la réalisatrice parvient à nous livrer un film sordide et complexe sans jamais verser dans le mélodramatique. Brutal et réaliste.
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C'est efficace, bien mené et bien joué. Mais on garde le sentiment d'un exposé sur nos pires ou nos meilleurs instincts...
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Les acteurs, parlons-en, prennent pendant de longues minutes des mines pleines de sous-entendus auxquels on n’entend presque rien, sinon qu’ils sont tiraillés entre le bien et le mal, que leur pantalon les serre trop ou qu’ils ont enfin compris le fin mot de l’énigme.
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La question morale est passionnante, le film, bien moins, à force de lourdeur et de misérabilisme.
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Ce qui reste difficilement supportable, et au bout du compte difficilement plausible, c’est la ténacité avec laquelle le mauvais sort s’acharne sur les protagonistes.
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Malgré une idée de départ vertigineuse, ce mélo produit par Zentropa, la société de Lars von Trier, n’évite pas le pathos et s’avère prévisible.
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Au fond, on n’a pas très envie de s’attarder sur le cas d’une réalisatrice attirant encore trop l’attention aujourd’hui, tant ce régime s’avère ici atrocement symptomatique d’un académisme polluant l’acuité sociale du cinéma en général.
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Il faut au critique pas mal de conscience professionnelle pour ne pas quitter la salle avant la fin.
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Inflation glauque, traitement impossible. Susanne Bier se fourvoie.