Date de sortie 26 mars 2014
Durée 108 mn
Réalisé par Alain Resnais
Avec Sabine Azéma , Hippolyte Girardot , Caroline Sihol
Scénariste(s) Laurent Herbiet, Alain Resnais
Distributeur Le Pacte
Année de production 2014
Pays de production France
Genre Comédie
Couleur Couleur

Synopsis

Dans la campagne anglaise du Yorkshire, la vie de trois couples est bouleversée pendant quelques mois, du printemps à l’automne, par le comportement énigmatique de leur ami George Riley. Lorsque le médecin Colin apprend par mégarde à sa femme Kathryn que les jours de son patient George Riley sont sans doute comptés, il ignore que celui-ci a été le premier amour de Kathryn. Les deux époux, qui répètent une pièce de théâtre avec leur troupe amateur locale, persuadent George de se joindre à eux. Cela permet à George, entre autres, de jouer des scènes d’amour appuyées avec Tamsin, la femme de son meilleur ami Jack, riche homme d’affaires et mari infidèle. Jack, éploré, tente de persuader Monica, l’épouse de George qui s’est séparée de lui pour vivre avec le fermier Simeon, de revenir auprès de son mari pour l’accompagner dans ses derniers mois. Au grand désarroi des hommes dont elles partagent la vie, George exerce une étrange séduction sur les trois femmes : Monica, Tamsin et Kathryn. Laquelle George Riley emmènera-t-il en vacances à Ténérife ?Adaptation de la pièce de théâtre d'Alan Ayckbourn.

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Critiques de Aimer, boire et chanter

  1. Première
    par Damien Leblanc

    Auteur de dispositifs qui ont révolutionné la narration cinématographique, Alain Resnais reste l’un des cinéastes majeurs du XXe siècle. Mais devant le spectacle de son dernier film, qui tente d’abattre les cloisons entre théâtre, cinéma et bande dessinée, le vertige ne prend plus. Adaptant pour la troisième fois (après Smoking /No Smoking et Coeurs) une pièce d’Alan Ayckbourn, le réalisateur laisse ses acteurs se noyer dans un pur vaudeville, qui ne bénéficie cette fois d’aucune distance ludique. Car si les décors alternent entre bâches de couleurs et planches d’illustrations, cette recherche d’artificialité contrôlée s’écroule face à la sinistre ronde de personnages qui ne pensent qu’à se trahir les uns les autres. Le programme épicurien du titre constitue alors un ultime mensonge, tant ce voyage au bout de l’ennui s’avère pénible.