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Au moment où Paul, un écrivain divorcé, perd son père, il tombe amoureux d’Ada, sur le point de se marier. Ne pas se fier au titre : Au galop ne va pas à bride abattue. En prenant son temps, Louis-Do de Lencquesaing, l’inoubliable Père de mes enfants de Mia Hansen-Løve, filme des chutes dans tous les sens (propre et figuré) pour mieux capter ce moment précis où l’on remonte en selle. Beau projet, hélas affaibli par un personnage principal truffaldien un peu trop nonchalant. Un galop d’essai qui aurait mérité plus d’audace.
Toutes les critiques de Au Galop
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Dans Au galop, on tombe amoureux - littéralement.
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Profondément émouvant et incroyablement léger, le premier long-métrage du comédien Louis-Do de Lencquesaing communique le sentiment de panique euphorisante de ses personnages bousculés par ce qui leur arrive.
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Au-delà des savoureuses prestations de ses interprètes, cette chronique délicate du deuil, de la fin d’un âge d’or, des tourments de l’héritage et de la paternité, joue avec la tradition romanesque d’un certain cinéma français, et livre un autoportrait de son auteur en imposant un ton à la fois burlesque et désenchanté.
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Une belle fresque sentimentale truffaldienne qui croise un chapelet d'histoires et de personnages tous mus par la même volonté : suivre le cours de ses désirs, qu'importe l'âge ou la condition physique.
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Une histoire d’amour forcément compliquée, une histoire de mort forcément pas si simple, et au final une jolie histoire de vie avec ses aspérités et ses grandes aspirations, voilà le voyage auquel nous convie le comédien Louis-Do de Lencquesaing (« Polisse », « Superstar »). Un premier film en tant que réalisateur, dans lequel il manie profondeur et légèreté, un « Au galop » d’essai fort bien exécuté.
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Un film joyeusement tourmenté, vif et gracieux dans sa mise en scène, et où plane à chaque seconde l'ombre de Truffaut.
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On pense à Truffaut, et pas seulement à cause de la voix off. Mais parce que peu de cinéastes savent regarder les divers états amoureux d'une femme.
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On pourra reprocher à l'ensemble d'être vraiment très parisien. Paris tendance Saint-Germain-des-Prés, dans les milieux très aisés de la littérature et du bel esprit. Pas sûr que de tous côtés de l'Hexagone on se sente vraiment invité dans cet univers tellement spécifique et codifié.
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On pourra reprocher à l'ensemble d'être vraiment très parisien. Paris tendance Saint-Germain-des-Prés, dans les milieux très aisés de la littérature et du bel esprit. Pas sûr que de tous côtés de l'Hexagone on se sente vraiment invité dans cet univers tellement spécifique et codifié.
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Si le film connaît des fortunes très diverses dans le traitement de ces trajectoires, c’est par la figure à la fois nonchalante et omniprésente de l’acteur-réalisateur-scénariste, qui ne peut s’empêcher de tirer la couverture à lui-même, en un geste narcissique peu amène.
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Sortant de ce film, on a l'impression de quitter une soirée un peu morne entre copains. Un grand moment, pourtant inattendu et plein de grâce : le fou rire de la veillée funèbre. La mort inspire davantage que l'amour.
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Au Galop est un film pointu comme on dit dans le jargon, comprenez par là qu'il ne vous assénera pas de grande claque salvatrice, ni ne vous ouvrira à des perspectives jusqu'alors inatteignables, mais plutôt qu'il risque de vous crever les yeux. (...)
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L'ensemble a du mal à passionner et souffre aussi d'épouser la facture d'un certain cinéma français bourgeois des années 80 et 90.
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Louis-Do de Lencquesaing, entre charisme et nombrilisme.