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Encore un feuilleton de l’enfance des sexagénaires d’aujourd’hui (première diffusion en 1965) qui, à son tour, passe du petit au grand écran, après Belphégor ou Les Chevaliers du ciel. Pour se muscler un peu, l’intrigue est transposée en 1944 et les vilains nazis remplacent les contrebandiers d’origine. Les paysages de montagne offrent de spectaculaires images et ce bon gros chien blanc assis dans la neige près d’un joli garçonnet à bonnet rouge (ou dans la prairie verdoyante car trois saisons s’écoulent) donne lieu à quelques vues de cartes postales charmantes et désuètes. La nostalgie est-elle encore ce qu’elle était ? Sans doute car une scène anodine se transforme en moment de grâce lorsque le gamin discute avec André, un personnage joué par Mehdi El Glaoui, interprète, il y a près de cinquante ans, du rôle de Sébastien. Cyniques et cinéphiles s’abstenir : cette bluette sans génie s’adresse aux cynophiles et aux coeurs tendres.
Toutes les critiques de Belle et Sébastien
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film à hauteur d'homme et à l'esprit d'enfant qui devrait rougir les yeux de vos chères têtes blondes.
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Belle et Sébastien, le film, se démarque joliment de son modèle Belle et Sébastien, la série. Avec des décors somptueux, superbement mis en images par Nicolas Vanier, un habitué du genre.
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le film de Nicolas Vanier célèbre l’amitié et l’amour de la nature, sur fond de Seconde Guerre mondiale.
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Nicolas Vanier réalise une adaptation modernisée dans ses dialogues et sa mise en scène, tout en gardant ce qui faisait l’essence même du succès de la série dans les années 1960. On retrouve ce gamin à la recherche de sa mère et qui passe son temps avec Belle. De plus, Nicolas Vanier a l’art de filmer la nature et les animaux comme personne. Enfin, les nostalgiques retrouveront avec joie Mehdi, qui incarne le bûcheron André.
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Un honnête divertissement pour les enfants.
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Le réalisateur de Loup et Le dernier Trappeur adapte avec talent la série créée par Cécile Aubry. Une belle histoire d’amitié canine aux images somptueuses.
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Une sortie familiale par excellence.
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Un joli film pour les fêtes, de très belles images et des bons sentiments. Manque toutefois une teneur dramatique forte. Nicolas Vanier parvient pourtant à faire passer le drame de cet enfant orphelin qui trouve en cette magnifique chienne immaculée une « mère » de substitution. Le film évite cependant toute nostalgie envers la série des années 60 et son côté quelque peu larmoyant. Un gentil film de Noël.
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Si le film respecte l'esprit d'origine, il ne fait toutefois pas preuve d'une grande personnalité. Honnête mais peu exaltant, à l'exception de Belle !
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Un beau film d'aventures, un peu long pour les enfants.
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En réadaptant la célèbre série télévisée de 1965, Nicolas Vanier se sait attendu au tournant et ne lésine pas sur les moyens. Un beau spectacle mais un tableau naïf de l'occupation nazie.
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Dès les premières images, Nicolas Vanier impose son indéniable talent par sa manière de filmer la beauté vertigineuse de la montagne, mais aussi, d’une simple perspective ou d’un pertinent effet de montage, ses innombrables dangers. Il fallait cela pour sublimer le récit initiatique d’une amitié indéfectible entre un garçonnet esseulé et un chien sauvage, en revanche inutilement replacé dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale.
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Eh oui, ils reviennent : l'adorable bambin des montagnes et sa non moins craquante boule de poils. On ne va pas vous mentir : moins vous serez loin de votre 10e anniversaire, plus vous apprécierez. Mais le récit est plutôt rythmé et le petit Sébastien, à croquer...
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"Le Géant égoïste" est un des plus beaux films sur l'enfance, à la fois dans la grande tradition réaliste du cinéma anglais et tout imprégné de préoccupations formelles (...)
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Cinquante ans après la série culte de Cécile Aubry, l'explorateur Nicole Vanier en signe le remake, dont il transpose judicieusement le scénario pendant la Seconde Guerre Mondiale.
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A défaut d’un scénario musclé, la bluette désuète se déroule sans surprise. A voir si on peut se contenter de quelques belles images et du joli minois de Félix Bossuet.
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Au-delà des jolis panoramas cette adaptation provoque une véritable avalanche de bons sentiments. La faute principalement à un scénario qui multiplie les dialogues insipides.
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Pris dans les rets d’un folklore bon marché, Belle et Sébastien s’avère plus proche d’une publicité hors de prix pour les Alpes françaises que d’un film d’aventure.