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Un quadra richard, un beau gosse cool et un jeune fou partent pour un road trip jusqu’en Corse afin d'y disperser les cendres de leur meilleure amie. Very Bad Trip tente de rencontrer Date limite... Mais le film appuie ses effets avec la subtilité d’une pelleteuse, s’épuise à la recherche du bon mot (les dialogues sont souvent fun, cela dit) et du larmoyant, pour finir par s’égarer dans une apologie mollasse de la paternité. C’est d’autant plus dommage que l’alchimie entre les trois compères (Duvauchelle, splendide ; Niney, évident) fait parfois des étincelles.
Toutes les critiques de Comme des frères
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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"Comme des frères" est un road movie attachant servi par un trio d'acteurs habilement mis en scène, qu'on ne se lassera pas de voir et revoir.
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Un road-movie émouvant dont l'énergie juvénile et la sincérité devraient embarquer même les plus cyniques spectateurs.
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Thérèse Desqueyroux, réalisé par un Claude Miller malade et au montage achevé pratiquement au moment de sa mort, relève clairement du second cas. Le film ne laisse en rien entendre qu’il aurait été entrepris comme s’il devait être le dernier de son auteur. Simplement, Miller y applique une dernière fois – et avec un meilleur équilibre que dans ses films de ces dernières années – l’artisanat qui a assuré sa position dans le cinéma français, entre recherche de prégnance humaine et soumission au savoir-faire des artisans à l’œuvre.
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Entre amitié et rivalité, c’est à un joli road-movie que nous invite Hugo Gélin pour son premier film. On lui sait gré d’avoir choisi trois comédiens qui fonctionnent bien ensemble : de François- Xavier Demaison, mi-nounours mi-trader, à Pierre Niney le naïf en passant par Nicolas Duvauchelle à l’aise dans le comique à froid. Les situations sont parfois téléphonées mais sur fond de rire et d’émotion, le spectateur y trouvera largement son compte.
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C’est tendre, sensible, parfois un peu foutraque, mais jamais dans l’excès. Les personnages donnent sans cesse le sentiment d’avancer sur un fil et le spectateur ne perd jamais celui du récit.
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Hugo Gélin n'évite pas certains clichés ou dialogues un peu faciles mais son film est porté par une belle émotion et par la force d'un trio alchimique.
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Une jolie comédie sociale.
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Si la trame est classique, le trio de tête l'est beaucoup moins, et la rencontre Demaison – Duvauchelle – Niney se développe sans surprises, mais plaisamment, des désaccords premiers à l'unisson final.
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Hugo Gélin à réaliser un film de "copains d'abord", un road-movie initiatique initié par l'amour pour une belle disparue est merveilleusement interprété par François-Xavier Demaison, Nicolas Duvauchelle et Pierre Niney.
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Le point de départ peut sembler banal, le premier film d’Hugo Gélin ne l’est pas du tout, ne serait-ce que par sa construction narrative en colimaçon. Sur un sujet qui ne devrait pas prêter à rire, il réussit à distiller une joie de vivre contagieuse, au diapason de son interprète principale féminine, la rayonnante Mélanie Thierry. Ses partenaires masculins ne sont pas en reste, de François-Xavier Demaison, que l’on a rarement vu aussi sobre et touchant, à Nicolas Duvauchelle, dont le registre dramatique s’élargit de rôle en rôle. Mais la véritable révélation de ce film délicieux, c’est Pierre Niney, ludion désopilant que sa carrière à la Comédie-Française a rompu aux situations les plus extrêmes.
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Premier essai brillamment transformé ! Le ton est juste, l'interprétation enlevée et les dialogues sont drôles et sensibles. A ne pas manquer.
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Assorti d’un casting de rêve, ce cross-over sous forme de road/buddy-movie tient sa promesse de départ quasiment sur toute la “route”. Mention spéciale à Demaison dans le rôle du roi de la vanne à froid !
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Niney a pensé aux comédies douces-amères de Judd Apatow en tournant ce road-movie où des garçons inconsolables partent disperser les cendres de leur meilleure amie Mélanie Thierry. (...) Sa complicité avec ses camarades déborde sur l'écran en un mélange de fous rires, de crises de larmes et de coups de gueule.
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Un road movie sentimental avec son lot de blagues, ses coups de gueule virils et ses moments d'intensité dramatique bourré d'émotion.
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Cette comédie douce-amère réserve de jolis fous rires et marque la présence attachante de Pierre Niney, le jeune acteur qui monte.
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Comédie française aussi timide que convenue, "Comme des frères" reprend tous les ingrédients éculés du genre et ne doit sa réussite partielle qu'à l'interprétation de ses comédiens.
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Sur le papier, on n'y croyait pas, et pourtant le charme opère. Le casting est impeccable et les dialogues savoureux.
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Une délicieuse déclaration d'humour à l'amitié. Un réalisateur est né.
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Un road-movie attachant, entre-coupé de flash-back parfaitement distillés et porté par un trio masculin complémentaire et une Mélanie Thierry radieuse.
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Ce premier long-métrage, écrit au cordeau par Hugo Gélin et Romain Protat, et joué pareil (mention spéciale à Pierre Niney), fleure bon la sincérité et la grosse envie de cinéma. A suivre.
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Rien de très neuf dans cette comédie qui repose sur un deuil, sur une belle absente, impossible à oublier par trois mecs très différents. Mais les dialogues font mouche avec naturel et les comédiens sont impec. Mention spéciale à Pierre Niney : ce jeune comédien a la fantaisie dans le sang !
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L'alchimie du trio est la plus grande qualité du film d'Hugo Gélin. (...) Pierre Niney moteur de ce road-movie avec son personnage d'ado attardé tendre et naïf emporte le morceau et révèle une formidable nature comique.
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Cette lumineuse comédie sur fond de drame met en scène un beau trio de comédiens.
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Le scénariste et réalisateur a surtout deux atouts en main : des dialogues percutants et la belle alchimie du trio. Nicolas Duvauchelle prouve qu’il peut faire rire, François-Xavier Demaison qu’il peut être bon et Pierre Niney qu’un acteur est né.
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17 ans après, Hugo Gélin refait Les Trois Frères en remplaçant le fils rassembleur par une trépassée commune, et l’humour par de l’eau de rose fanée. Ça ne prend pas, et sociologiquement causant, les Inconnus tapent même beaucoup plus juste que la descendance de Daniel et Xavier. Douloureux.