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Confessions d’une accro du shopping emprunte beaucoup au Diable s’habille en Prada (même la créatrice des costumes, Patricia Field, qui a fait ses armes dans les séries Sex and the City et Ugly Betty, est la même !) Hélas, face au diable, ces sages confessions pour petites filles, avec leur morale très Disney (l’amitié et l’amour n’ont pas de marques ni de prix), font pâle figure. Malgré une ou deux idées originales mais ratées (les mannequins qui s’animent dans les vitrines des magasins en faisant des appels du pied, les réunions des Accros du shopping anonymes) et le peps craquant d’Isla Fisher (la microrouquine qui sautait sur Vince Vaughn dans Serial Noceurs – accessoirement, Madame Borat à la ville), le film verse plus dans le ciné prêt à porter que dans la haute couture. Dommage, car dans le genre comédie romantique, le réalisateur de Muriel et du Mariage de mon meilleur ami nous avait habitués à mieux.
Toutes les critiques de Confessions d'une accro du shopping
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pour concurrencer un Bridget Jones au somptueux casting, PJ Hogan avait intérêt à faire très fort. En ce sens, le choix du roman à succès de Sophie Kinsella est une bonne idée. Les situations cocasses s'enchainent à un rythme fou.
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Les premières minutes de cette comédie dépensière mettent les spectateurs sur les nerfs. Peu à peu, les mésaventures de cette junkie du shopping finissent par amuser. Ce film au gout de roman-photo vaut surtout pour l'énergie de ses interprètes.