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Auteur acclamé de Kaamelott, Alexandre Astier prend tout le monde à contre-pied avec ce mélo assumé, mariage de la carpe et du lapin : il est cool et équilibré, elle est instable et méchante. A aucun moment toutefois, le réalisateur-acteur ne sublime ce postulat, oscillant entre étrangeté fabriquée et blagues à contretemps, pour finir sur un climax gênant.
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Astier affiche l'ambition clair - le meilleur du film - de jouer avec les fantômes de la filmographie et de la discographie de l'actrice (Isabelle Adjani, ndlr ; son trauma se résout au fond d'une piscine sans petit pull marine), son mystère, son absence (l'amnésie). Mais s'il parvient à installer un ton (les répliques vachardes de Madame Hansen), il trébuche aussi sur le scénario ultra téléphoné.
Toutes les critiques de David et Madame Hansen
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si ce premier film n'est pas exempt de défauts, son écriture racée et son interprétation impeccable en font une oeuvre passionnante confirmant qu'Alexandre Astier est un véritable auteur, même loin de La Table ronde où il s'est révélé.
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Le père de "Kaamelott" signe là un long métrage inattendu , mais qui pourtant lui ressemble : un road movie sensible, drôle et tragique à la fois.
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Curieusement, ce n'est pas l'affrontement, très humour noir, entre Alexandre Astier et Isabelle Adjani qui séduit [...] Le plaisir vient des seconds rôles. Le patron de la clinique au double visage (Jean-Charles Simon). La famille du héros, sa femme et son beau-frère (Julie-Anne Roth et Victor Chambon), nettement plus cinglés que l'héroïne... Ces silhouettes décalées apportent, soudain, l'étrangeté légère, visiblement souhaitée par le réalisateur. Un absurde tranquille. Du non-sens doux.
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Pour son premier film, Alexandre Astier (Kaamelot) a écrit, sur mesure, une aventure loufoque pour la plus emblématique de nos comédiennes: Isabelle Adjani. Sa réussite, c'est de se servir de l'aura de la star et de lui mettre en bouche des répliques cinglantes (...) qui font mouche. Néanmoins, (...) le scénario inégal a des airs de déjà-vu, là où les deux Rolls de la comédie que sont Adjani et Astier auraient pu se livrer à un duel décoiffant.
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Mais si [Astier] parvient à installer un ton (les répliques vachardes de Madame Hansen), il trébuche aussi sur le scénario ultra téléphoné.
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Initialement, Astier avait choisi Delon pour ses débuts de réalisateur sur grand écran. C'est Adjani, autre star, qui lui donne finalement la réplique dans ce drame psychologique en totale rupture avec le vivacité mariole de Kaamelott. A défaut de convaincre, Astier surprend.
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David et Madame Hansen tient grâce à un double suspense : la patiente, victime d'un mystérieux accident qui lui a laissé une élégante cicatrice sur la joue, retrouvera-t-elle goût à la vie ? Isabelle Adjani trouvera-t-elle sa place dans le film ?
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Isabelle Adjani n'arrive pas à convaincre face à un Alexandre Astier insupportable. Prétentieux et même pas émouvant.
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Trop distant avec son sujet et ses personnages, Alexandre Astier peine à nous embarquer dans son road trip psychologique (...). Si quelques notes d'humour et clins d'oeil font mouche (...), l'ennui s'installe. Faute d'enjeu, de sentiment, et, parfois, de justesse d'interprétation.
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Isabelle Adjani, cheveux cendrés et cicatrice sur la joue, tâche de sauver les meubles face à un Alexandre Astier insupportable. Prétentieux et même pas émouvant.
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L'histoire de cette patiente qui a perdu la mémoire, embarquée dans une ambulance par un ergothérapeute qui ne s'y attendait pas, n'a aucun intérêt. Tourné par Alexandre Astier, dont le nom est associé à celui de "Kaamelott", ce film est anémique, avec quelques scènes parfois grotesques. Combien coûte une place de cinéma, déjà ?