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Ancien malfrat célèbre, coscénariste de l’excellente série Braquo, Frank Henry passe à la réalisation avec un film noir tragique à la manière d’Olivier Marchal. Ou comment un détenu est piégé par la police pour coincer un braqueur insaisissable. Commençons par les rares points positifs : Cantona, en homme manipulé qui reprend son destin en main, tient son rôle le plus consistant, et les dialogues fleuris sentent le vécu. Pour le reste, c’est-à-dire l’essentiel (souffle dramatique, complémentarité des acteurs, qualité des sous- intrigues), on navigue entre aberration et maladresse.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un polar saturé de testostérone, mais débandant dès les premières secondes.
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Ancien malfrat et coscénariste de « Braquo », Frank Henry signe un film noir qui s’enlise dans les sables mouvants de la tragédie grecque (Damico et Makarov ont eu une liaison jadis et la commissaire est en délicatesse avec son fils, un ado rebelle). On ne croit à rien dans cette histoire où les acteurs (à l’exception de Cantona), qu’ils interprètent la mélancolie ou le cynisme froid, semblent ne jamais jouer ensemble. Où les dialogues assez vulgaires tombent tous à côté de la plaque. Et où la maladresse du dénouement (une prise d’otage et ses conséquences parfaitement irréalistes) finissent par venir à bout de la patience déjà bien entamée d’un spectateur consterné.
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Que sont donc allés faire Isabelle Adjani et Éric Cantona dans ce piteux polar ? Un futur nanar culte ?