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Mika Kaurismäki (Un conte finlandais), contrairement à son frère cadet Aki (Au loin s’en vont les nuages), n’a jamais vraiment trouvé son style. Dans cette farce loufoque adaptée du roman de son compatriote Petri Karra, il mêle, dans une Finlande printanière rarement vue au cinéma, comédie du remariage, psychodrame familial (quasi) shakespearien, thèmes de société et fantaisie policière. Le hic, c’est que ça ne fonctionne pas : trop désinvolte pour être émouvant, trop mécanique pour être drôle. La faute à un scénario besogneux surchargé en personnages secondaires caricaturaux et vains (le voisin qui se mêle de tout, l’épouse du demi-frère). Çà et là, une bonne idée sort le spectateur de sa léthargie, comme l’apparition de Kati Outinen en patronne pince-sans-rire de la mafia estonienne.
Toutes les critiques de Divorce à la finlandaise
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Mika Kaürismaki parasite son film d’intrigues secondaires inutiles et d’un humour de mauvais aloi.
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Sans aucune méchanceté, cette comédie finlandaise préfère jouer la carte du vaudeville avec un nombre impressionnant de quiproquos. C’est drôle parfois, consternant souvent.
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Entre des intrigues secondaires inutiles, un principe comique attendant la moitié du film pour prendre place et se délitant immédiatement, des comédiens à qui l'outrance ne fait pas peur et une morale aussi prévisible que bien-pensante, c'est la meilleure des promotions pour le célibat.
