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Inspirée par Dubaï, où les gratte-ciel futuristes côtoient les ruines de lotissements neufs abandonnés en bordure de désert, la photographe-réalisatrice Delphine Kreuter a imaginé
y filmer l’histoire d’un homme qui laisse tout tomber pour partir à la recherche de sa femme disparue. En chemin, il fait diverses rencontres : Vanessa Paradis, qui veut enterrer le loup des steppes ; une chèvre, qui lui raconte des histoires à tiroirs ; sa femme, qu’il prend pour une autre. N’importe quoi peut arriver n’importe quand, jusqu’à l’explication finale, consternante.
Toutes les critiques de Dubaï Flamingo
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Malheureusement, le propos trop décousu finit par nous ensevelir dans les sables du désert .
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Dans la laideur de Dubai, des Français largués se perdent, se cherchent... Un grand n'importe quoi au milieu d'un grand nulle part, rien ne fonctionne dans cette impossible comédie où Vanessa Paradis fait la tête tout le temps. Comme nous.
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par Thomas Sotinel
Une poignée d'acteur (...) sont jetés sur les routes de l'Emirat pour des raisons qui n'apparaissent jamais tout à fait. Entre la folie du personnage central, l'incongruité du décor et l'inanité bizarres des dialogues, on tient là un de ces films qui ne s'effacent pas de la mémoire, en dépit du souhait des spectateurs.
Au mieux, Dubaï Flamingo apparaît comme une expérience surréaliste amusante, au pire comme la démission du bon sens. Dans tous les cas, il vaut mieux y être préparé à l’avance.
Les personnages débitent à longueur de film des dialogues pseudo-existentiels sans doute écrits par le troisième nègre de Bertrand Blier. Isabelle Huppert double une chèvre. Ça se veut fantaisiste. On s’ennuie. C’est nul.
Saluons, à défaut du catastrophique résultat final, l'exploit de la réalisatrice d'avoir réussi à embarquer, dans ce polar existentiel et onirique des vedettes telles Vanessa Paradis ou Sergi Lopez.