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Cascadeur équestre, Marc perd l’usage de ses jambes après un accident sur un tournage. Florence est chargée de son dossier au sein d’une compagnie d’assurance qui cherche à réduire les indemnités à verser. Dercourt, à qui l’on doit les très ambigus "La Tourneuse de pages" et "Demain dès l’aube", ne fait jamais dans la facilité. Avec cette love story chargée, il sort de son registre habituel – le thriller mental et manipulateur – et s’expose à la mauvaise chute. Mais par la grâce de son style elliptique et d’un casting bien agencé (Dupontel n’a pas été aussi touchant depuis "Deux Jours à tuer" et Cécile de France est aussi joliment filmée que dans "Möbius"), il parvient à trouver le ton juste entre mélo et sujet de société. Et le film d’atteindre miraculeusement son point d’équilibre.
Toutes les critiques de En équilibre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un scénario parfaitement écrit et dialogué auquel s'ajoutent les performances épatantes d'Albert Dupontel, en cavalier émérite et voltigeur, et celles de Cécile de France dans celui de l'agente d'assurances.
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C'est finement raconté, joué au cordeau, agrémenté de seconds rôles discrets mais indispensables, avec ce qu'il faut d'humour pour détendre l'atmosphère. Soit un bon film de plus à l'actif de Denis Dercourt.
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Avec un scénario bien ficelé, une réalisation classique, sans folie, "En équilibre" est un "mélo" de qualité qui s'assume. L'histoire est réellement touchante, et même si son issue finale manque un poil de vraisemblance, on a vraiment envie d'y croire.
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Loin de poser un affrontement manichéen, Denis Dercourt brouille les pistes et tisse un film subtil.
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La mise en scène, tenue, sobre, prend le temps de laisser s’installer une relation, tout en tension et en émotion, entre Cécile de France, d’une beauté solaire, et Albert Dupontel, jamais résigné. Une vibrante leçon de vie.
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Un film sur le fil, où la pudeur est de rigueur et les sentiments profonds de mise. Une histoire d’amour aussi emballante que ces deux fabuleux interprètes.
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Parfois édifiant et convenu, le film réussit néanmoins à toucher grâce à deux splendides comédiens, dont Albert Dupontel, puissant, meurtri, que l'on sent bouillir de l'intérieur.
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Hormis le dénouement, larmoyant, sa mise en scène lumineuse contourne tous les obstacles pour se concentrer sur son thème habituel : devenir ce que l'on est, à force d'obstination. Face à Albert Dupontel, cassé et cassant, Cécile de France rayonne.
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Cette romance (...) ne brille pas par la subtilité de son scénario, mais tient la route néanmoins grâce à ses deux acteurs, Albert Dupontel et Cécile de France, au meilleur de leur forme.
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Assureuse étriquée puis femme libérée, Cécile de France exploite l’étendue de sa palette et émeut malgré quelques clichés dans la caractérisation de son personnage. Lui, solide et brut, s’est investi corps et âme dans son rôle.
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Denis Dercourt ne lésine pas sur les surenchères dramatiques et les clichés romanesques, mais, par chance, évite la plupart du temps de sombrer dans le chantage aux grands sentiments.
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Le travail autour des scènes équestres est montré dans toute sa rigueur. Les deux arts, qui présentent de nombreux parallèles, jusque dans leurs termes, demandent abnégation et engagement, lesquels donnent à ce film sa belle densité.
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Le pire du cinéma français au pas, au trot, au galop…