-
Premier volet d’une saga familiale qui couvre plus d’un demi-siècle, Gangs of Wasseypur débute dans les années 40 par l’assassinat d’un pilleur de trains. C’est le début d’une vendetta terrible orchestrée par son fils, un gangster brutal et attachant qui ressemble à la version bengali de Tony Soprano. Spectaculaire, mouvementée et drôle, cette fresque ambitieuse témoigne d’une grande indépendance en s’autorisant des incursions dans des univers (sexe, drogue, violence) très éloignés des standards bollywoodiens.
Toutes les critiques de Gangs of Wasseypur (Partie 1)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
On fonce dans le tas, on mélange tout et on obtient l'une des oeuvres les plus vivantes, lyriques, cruelles et imagées de la catégorie. (...) Dickens, Scorsese et Zola pour le même prix, avec un zeste de Bollywood. Que demander de plus ?
-
par Marjolaine Gout
Ce conte épique, à la fois spectaculaire, drôle et volubile, captive de bout en bout. Gangs of Wasseypur est l'événement cinématographique de 2012 et déjà un classique du cinéma.
Gang of Wasseypur propose une voie nouvelle au cinéma populaire indien, un cinéma plus libre et moins codifié, qui ne rejette pourtant jamais un héritage qui le hante.
Libre à chacun d'interpréter "Gangs of Wasseypur" à sa manière : il n'y a pas de "message", et Kashyap ne dénonce rien. Il montre une réalité certes, mais surtout, il fait du cinéma.
Le réalisateur indien revient avec une oeuvre visuellement aboutie et narrativement complexe. (...) Du Bollywood grand spectacle, romantique et sanglant.
Toutes les techniques sont bonnes pour donner à l'histoire un souffle épique empruntant parfois plus aux grandes heures du western qu'à celles du film de gangsters (...).
Le récit n'est pas toujours très limpide mais reste captivant du début à la fin (...). Une réussite, donc, et majeure. Ne cherchez pas plus loin "le" film de l'été, il est là.
Fini la guimauve bollywoodienne, les chorégraphies pop, les couleurs kitsch et les amourettes sirupeuses. Ici, les hommes sont barbouillés de charbon (...), puis de sang (...). Seules concessions — bienvenues — à la tradition : des chansons qui offrent un sous-texte à l'action, et de l'humour pour faire passer l'excès de violence. Vivement la suite des hostilités !
Cette première partie (sortie du second volet en automne) manque parfois de rythme mais témoigne d’une habileté indéniable dans l’art du récit foisonnant et de la réalisation fébrile.