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A la fois tendre, dure et triste, cette évocation de l’enfance confrontée à la violence et à la mort conserve de nos jours toute sa puissance émotionnelle.
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On pourra se demander si, parfois, le récit ne mise pas trop sur l’attendrissement que suscitent les deux jeunes acteurs (sachant qu’il faut bien reconnaître à Brigitte Fossey une capacité précoce à illuminer chaque plan). Mais (...) le film est systématiquement tenu par une sorte de contrat honnête : les enfants ne sont pas ici instrumentalisés à leurs dépens, mis à distance du regard par une sorte de réification calculée. René Clément associe ses jeunes interprètes à son objectif de justesse frontale qui donne à cette histoire la valeur du témoignage.