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Quatre ans après Dieu existe, son nom est Petrunya, fable contre le patriarcat dont le côté enlevé de l’entame se délitait au fil du récit, la même remarque s’applique au nouveau Teona Strugar Mitevska. Car de nouveau, son récit démarre fort par une scène étonnante et parfaitement orchestrée de speed dating où son héroïne, quadra célibataire, fait la rencontre d’un banquier. On voit vite que si elle cherche l’amour, lui a un autre agenda en tête. Tant que le mystère plane sr ses intentions, le film étonne, captive. Mais dès qu’on comprend ce qui l’anime – un traumatisme à laver avec cette femme qu’il connaît –, ce film qui raconte les dommages collatéraux humains sans fin de la dislocation de l’ex- Yougoslavie, a tendance à se faire un peu trop didactique. Soit l’inverse donc du prisme choisi pour le traiter ! Décidément, la cinéaste se révèle meilleure sprinteuse que marathonienne.