Toutes les critiques de L'homme qui rit

Les critiques de Première

  1. Première
    par Antoine Prioul

    Que pouvait-on craindre d’une adaptation du roman philosophique de Victor Hugo par un cinéaste de la trempe de Jean-Pierre Améris ? Une grosse bonbonnière remplie de stars déguisées ? Des métaphores pompières ? Ce scénario redouté pointe dès l’ouverture, confirmant le malaise du cinéma français en matière de fresque baroque et fantastique : tout paraît cheap, artificiel et kitsch. Puis la force du récit prend le dessus, la richesse symbolique des personnages aussi et L’homme qui rit finit par seforger une identité visuelle digne
    de ce nom – un mix de Tim Burton et de Terry Gilliam cohérent, et qui, sur la durée, se pare d’une grâce indéniable. Les acteurs, tous excellents, de Grondin en monstre magnétique aux valeurs sûres Depardieu et Seigner, participent à cette belle montée en puissance.

Les critiques de la Presse

  1. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Un mélodrame teinté de morale, de poésie et d'humour noir. Marc-André Grondin interprète un Gwynplaine romantique et ambivalent. Depardieu en Ursus est, dans toute l'acceptation hugolienne du mot, formidable.

  2. Marianne
    par Anna Topalof

    Jean-Pierre Améris transpose « L’homme qui rit », le chef d’œuvre de Victor Hugo, dans un univers à la Tim Burton. Etrange et grandiose.

  3. VSD
    par La rédaction de VSD

    Imaginez un croisement entre le roman de Victor Hugo et l'esthétique de Tim Burton et vous aurez une idée de ce conte cruel et soignée, mais déséquilibré par une interprétation inégale.

  4. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    Baroque, onirique et foutraque, cet homme qui rit flotte dans un no man’s land cinématographique qui aurait pu emporter le morceau s’il ne mélangeait sans cesse les genres d’une façon aussi peu convaincante que bien trop vite expédiée.

  5. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Un saltimbanque monte des spectacles avec une jeune fille aveugle et un garçon au sourire en forme de balafre dont le succès dépasse bientôt l'étrange trio. Mêlant grandeur féerique et délicatesse, cette adaptation de Victor Hugo exprime une belle admiration pour l'imaginaire de l'écrivain, mais se perd un peu dans le décorum.

  6. See
    par Mathias Leboeuf

    Il fallait du courage a Jean-Pierre Améris pour tenter cette adaptation aventureuse. Mais il enlise son film dans un conte parfois confus, sans réelle identité.

  7. Les Inrocks
    par J.B. Morain

    Le résultat se montre très illustratif – avec quelques clins d’œil à Tim Burton. Les métaphores pèsent des tonnes, on ne parvient pas à s’identifier aux personnages. Malgré la sincérité de la mise en scène, au premier degré, la grandeur pétrifiante de Depardieu, la vaillance de Grondin ou de Théret, cet Homme qui rit ressemble à un livre d’images d’Epinal, une version abrégée pour public pressé.

  8. Version Femina
    par Anne Michelet

    L'indéniable qualité artistique du film et de ses interprètes parvient à masquer les faiblesses d'un scénario dépossédé de sa dimension politique.

  9. Critikat.com
    par Nicolas Journet

    Film-pudding comme on ne croyait plus en voir que sous la patte de Josée Dayan, le film pense tendre vers Tim Burton, mais ne fait que démontrer les limites d’un certain cinéma français dit populaire.

  10. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Pour cette adaptation du roman de Hugo, Jean-Pierre Améris hésite entre les conventions narratives du réalisme et le boursouflé du gothique hollywoodien.

  11. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Même si on n'y adhère pas toujours, ce film ingénu et puissant a la force de conviction d'une lecture très personnelle, intelligente et inventive.

  12. Public
    par La rédaction de Public

    Une adaptation du roman de Victor Hugo, très picaresque, qui oscille entre tragique et ridicule. On adore ou on déteste.

  13. Télé loisirs
    par Gwénola Trouillard

    Petite déception au visionnage de cette adaptation du chef-d'oeuvre de Victor Hugo : n'est pas Tim Burton qui veut ! Pourtant, le destin de ce héros monstre, dont la balafre a inspiré le Joker de Batman, avait de quoi transporter les foules. Le charisme de Marc-André Grondin n'est pas en cause,pas plus que le talent de ses partenaires, Gérard Depardieu et Christa Theret.

  14. Le JDD
    par Jean-Pierre Lacomme

    En soignant la forme qui est splendide et du côté de Tim Burton, le réalisateur néglige le fond dramatique du roman de Victor Hugo. Du coup, les efforts des personnages pour nous émouvoir paraissent quelque peu artificiels, noyés par la somptuosité des décors.

  15. Metro
    par Marilyne Letertre

    Passionnant et émouvant sur le papier, cet hymne à la différence -doublé d'une romance tragique entre les deux jeunes protagonistes- manque d'âme, de souffle et de substance à l'écran.

  16. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Conçu comme un conte baroque, ce film se distingue surtout par ses costumes et décors flamboyants, un mix des univers de Tim Burton et de Cocteau. Le maquillage de Marc-André Grondin, qui fait penser au Joker de Batman, vaut aussi le coup d’œil. En revanche, l’histoire n’est guère captivante.

  17. StudioCiné Live
    par Iris Mazzacurati

    Le film propose une histoire dépassionnée, récitée par des personnages qu'on aurait aimés davantage incarnés.

  18. L'Express
    par Elise Lépine

    Malgré une mise en scène romanesque et lyrique, le film reste sans grands enjeux dramatiques.

  19. Toutlecine.com
    par Léo Pinguet

    L'Homme qui Rit est une oeuvre marginale moins adaptée que le plus évident Les Misérables d'un Victor Hugo qui avait pour crédo esthétique un savant mélange de laid et de sublime. Jean-Pierre Améris dans son adaptation, lui, mêle du fade à l'ennui avec sûrement toutes les bonnes intentions du monde. Mais justement on ne fait pas non plus de bon cinéma avec de bons sentiments.

  20. Les Fiches du cinéma
    par Anne Berjon

    Le plaidoyer généreux de Victor Hugo devient, devant la caméra de Jean-Pierre Améris, un film à costumes curieux et improbable.