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En 1944, l’âpre quotidien des paysans de la région de Bologne, occupée par les nazis, vire à l’horreur le jour où une division SS se livre à un massacre sur la population locale. Dans ce film lent et exigeant, parlé en dialecte émilien-romagnol, le symbolisme lourd du dernier quart d’heure (ralentis et bondieuseries) ne doit pas occulter le beau naturalisme
de l’ensemble. D’autant que le sujet a une forte résonance aujourd’hui puisque le mois dernier un tribunal allemand a, faute de preuves, accordé un non-lieu à d’anciens nazis jugés pour crimes de guerre en Italie.
Toutes les critiques de L'homme qui viendra
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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En somme, un film à ne pas manquer qui vous offrira un merveilleux moment de cinéma. On souhaite également de tout cœur que celui-ci permettra de faire bouger les choses afin de rendre justice aux victimes de ce massacre resté encore aujourd’hui impuni.
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Un voyage au coeur de la paysannerie et de la résistance italienne loin de la "Rome ville ouverte" de Roberto Rossellini, mais qui saura toucher les jeunes générations.
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L'ample récit se déploie à partir de l'hiver 1943, dans une famille de paysans qui ajoute la misère de la guerre à celle de la vie. Trois générations cohabitent. Giorgio Diritti les fait vivre avec un naturel qui rappelleL'Arbre aux sabots, d'Olmi, mais avec des acteurs professionnels, tous remarquables. Même raffinement simple de la mise en scène, au service de la même vision, sévère et digne. Beaucoup de fatalité, à quoi répondent beaucoup d'humanité et de piété.
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Plus naturaliste que spectaculaire, ce récit du plus horrible massacre perpétré en Italie par les nazis manque d’un réel point de vue de metteur en scène pour emporter une franche et totale adhésion. Pour le devoir de mémoire.
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Sur le mode de la chronique, Giorgio Diritti réalise un film sage, où la volonté d’une approche naturaliste finit par affaiblir la densité du propos.
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Derrière la louable volonté de reconstitution, la fiction qui en résulte est bancale, se perdant entre trop de personnages.
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Une reconstitution parfois appuyée dans ses effets, mais une page d'histoire que Giorgio Diritti aborde avec sensibilité dans les pas d'une fillette muette.
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Le metteur en scène présente de façon intime, la vie des paysans face à la présence envahissante des Allemands et la montée en puissance de ses partisans. Mais, tandis qu'il accentue les tensions, sa volonté d'éviter tout sensationnalisme le pousse à mettre trop de distance. Au final, le spectateur n'est même plus touché par les horreurs de la tragédie.
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Hélas, trop de naturalisme puis un symbolisme appuyé à la fin plombent ce rappel d'un horrible pan méconnu de l'histoire.
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La légitime volonté de mémoire qui a animé le réalisateur, Giorgio Diritti, ne s'accompagne hélas pas d'un intéressant travail de mise en scène.
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Partant d'un fait réel, la maladroite mise en scène de Giorgio Diritti alourdit son message en misant tout sur l'émotion.
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Progressant par touches suggestives, les afféteries de mise en scène confèrent à l'ensemble une charge symbolique pour le moins maladroite au regard de la gravité du sujet choisi.