-
Moins outrageusement « dans ta face » que La Horde, La Meute est un essai de plus à mettre au crédit d’un cinéma fantastique français qui a encore de l’expérience à accumuler avant de se constituer un ADN stable et identifiable.
Toutes les critiques de La Meute
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Dans ce western gore, dans ce Fargo revisité par un John Carpenter franco-belge, ça pue le malsain, la fange et la tripaille. Tant pis alors si la résolution paraît trop abrupte, le film, peinture d'un bled minier à l'abandon, fout les foies et réjouit avec ses golems monstrueux.
-
Les dialogues ressemblent trop souvent aux VF de VHS italiennes. Par contre, Franck Richard, quand il impose le silence à ses acteurs, parvient à créer une atmosphère convaincante et fabrique des monstres aussi sobres qu'efficaces.
-
Du sang et des monstres pour un film gore français dont le scénario aurait mérité d'être plus travaillé. Les créatures sont très bien en revanche.
-
Ce «film de genre», comme l’a présenté Thierry Frémeaux avant la projection, est en effet plutôt gore pour les plus jeunes: si les artifices des scènes d’arrachages de bras et autres têtes jetées à travers une fenêtre sont plutôt visibles, la meute de zombie fait froid dans le dos. Cependant, le résultat est décevant. L’intérêt de ce film réside surtout dans le mélange des genres: la musique créée l’angoisse, mais certaines scènes et dialogues font franchement rire.
Pourtant, le postulat de départ paraissait tentant: une jeune femme en route «vers le soleil» charge un auto-stoppeur, qui disparaît dans les toilettes d'un resto routier. En tentant de le retrouver, elle va devenir en-cas pour zombies. Mais le tout met un temps infini à se mettre en place, et les spectateurs ont du mal à comprendre les tenants et les aboutissants. Au sortir de la salle, les spectateurs se demandaient s’ils avaient bien compris la fin – qui épargne le happy end, Dieu merci. -
Jouant constamment la carte du décalage comique, sans se soucier de la crédibilité dramatique nécessaire à l'immersion du spectateur dans un univers horrifique, Franck Richard annihile le potentiel fantastique de son histoire et fait de ses fameuses goules, censées être LES créatures stars du film, de vulgaires monstres de caoutchouc dont le seul mérite est de ne pas ouvrir la bouche. Triste constat.
-
Le problème du film, outre son scénario abracadabrant, c’est qu’il hésite constamment entre la grosse farce, avec son gang de bikers demeurés, le torture-porn façon "Saw" ou "Hostel" et un fantastique poétique à la Franju ou à la Tourneur. Même pas peur.