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Passionnée de danse, Loïe Fuller fuit l’Amérique pour rejoindre le Paris de la Belle Époque. Elle crée un spectacle visuel inédit grâce à un dispositif complexe qui fait d’elle une star des Folies Bergère. Ce premier film prometteur s’intéresse au parcours hors du commun d’une cow-girl un peu rustre devenue la coqueluche du Tout-Paris. Il en saisit la grandeur et la décadence avec un souci permanent de coller au plus près des émotions de l’héroïne, maltraitée par la vie et par le lourd mécanisme qui lui permettait de faire voler autour d’elle des mètres de soie blanche qu’un subtil jeu de lumières colorées rendait féérique sur une scène. Plus que de la danse, il s’agissait là d’une performance. En introduisant le personnage d’Isadora Duncan, célèbre artiste en devenir embauchée par Fuller, le film appuie un peu trop la démonstration : à l’image de ses créations éphémères, Loïe Fuller, plus conceptrice qu’interprète, était vouée à être oubliée. La Danseuse lui rend justice, à l’instar de Soko, bouleversante. C.N.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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En dépit d'une pesanteur narrative de toute la mise en place, le film prend son amplitude à partir de l'instant où les deux principales protagonistes se font face.