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Déjà héros d’un film de Peter Medak en 1990, les frères Kray reviennent sous les traits de l’immense Tom Hardy, qui incarne les fameux truands à lui tout seul – la magie du numérique. Sa performance, mise en valeur par d’excellents seconds rôles, si elle constitue une force par son ampleur et sa subtilité, est aussi la petite faiblesse de Legend : pour des raisons évidentes de mise en scène, ce dispositif impose au revenant Brian Helgeland (son dernier film, 42, est sorti directement en vidéo) un découpage frontal, peu conforme aux ambitions affichées. Mais cela reste un détail, si l’on considère le film pour ce qu’il est, à savoir une version "gangsta-pop" de FauxSemblants, portée par le thème de la gémellité diabolique et aliénante.
Toutes les critiques de Legend
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le résultat est assez bluffant. Tom Hardy joue les deux rôles avec justesse, sans en faire trop.
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Le comédien devient réellement inquiétant dans la peau de son jumeaux maléfique, permettant ainsi à l’acteur d’ordinaire plutôt mutique et taciturne de montrer l’incroyable étendue de son jeu (...)
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(...) rares aussi sont les performances aussi stellaires, évidentes de génie et totalement décomplexées que celle livrée ici par Hardy.
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L'illusion est parfaite : le spectateurs croit vraiment que Tom Hardy s'est dédoublé.
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Ce film noir fascine par le travail de dédoublement de Tom Hardy, impressionnant dans ces deux rôles de frères.
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Nommé aux Oscars pour sa double interprétation, Tom Hardy est incroyable dans le rôle des deux bandits.
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Qu’importent l’esbroufe et l’académisme. À défaut de nous faire vivre une expérience cinématographique hors du commun, Legend est un film plaisant à de nombreux égards.
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Legend ne semble jamais parvenir à équilibrer ses deux faces et à l’image de la relation toxique qu’entretiennent les frères Kray, le film se révèle être un spectacle à deux visages complètement schizophrène à l’intérieur duquel ses deux identités ne parviennent jamais à s’unir.
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Si Helgeland parvient à rendre efficacement la violence extrême de ce duo, son scénario ne fait qur survoler l'impact qui fut le sien.
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Le film est dans un entre-deux : il n’a ni la folie baroque à la De Palma, ni une sécheresse melvillienne. Un polar digne de ce nom ne peut pas se contenter d’un bon sens de l’illustration et d’une gestion dynamique d’un cheptel de personnages.
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En dépit de la belle performance pour Tom Hardy, le film donne une très forte impression de déjà-vu.
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Si le style et l’ambiance, ainsi que le récit (en off) de l’épouse charmante et effacée de Reggie, évoquent les mafia films de Scorsese, il manque au film le panache et la fougue du cinéaste italo-américain.
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Le résultat n’est pas honteux, il est même divertissant. Au bout des plus de deux heures que dure le film, on se surprend même à être ému par les protagonistes, un peu à l’usure, comme si le film faisait tellement masse qu’on en arrivait en bout de course à céder devant ses coups de boutoir narratifs et visuels.
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La star exécute une performance en interprétant tour à tour les deux frères : le flamboyant Reginald, séducteur invétéré, qui mourut d’un cancer ; et l’inquiétant Ronald, schizophrène et paranoïaque, décédé d’une crise cardiaque.
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Le double rôle de Tom Hardy ajoute au trouble de cette relation, mais c’est la mimi Emily Browning qui tire son épingle à cheveux du jeu
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Incroyablement, tout tombe à plat.(...) Le réalisateur signe une chronique d'embrouilles sanglantes qui n'a, finalement, aucun intérêt. Déception totale...