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Quadra appartenant à la classe moyenne, père de deux enfants, Giulio voit sa vie dérailler le jour où sa femme le quitte. « Le divorce, c’est pour les riches, pas pour les gens comme nous ! », lui dira un compagnon de galère, autre victime collatérale de la crise touchant l’Italie. Sur ces « équilibristes » qui oscillent entre aisance et extrême précarité, Ivano De Matteo jette un regard digne, un peu prévisible mais vivifié par un beau casting. Un faux pas – maladie, licenciement ou séparation –, et c’est la chute. Vertigineux
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Un très beau film sur la précarité qui renoue avec les origines du Néo-Réalisme sans tapage.
Toutes les critiques de Les Équilibristes
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une chronique sociale sensible et bouleversante.
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vano De Matteo réussit à rester sur le fil du mélo. L'autre équilibriste du film, c'est lui. Sa mise en scène n'est jamais flamboyante, mais le réalisateur de La Bella Gente mène son récit avec une grande justesse.
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Ivano De Matteo (« la Bella Gente ») filme la dégringolade de son héros dans une Rome que les touristes ne verront jamais – ni Ville éternelle à la Fellini ni banlieue populo à la De Sica. Ultradocumenté, d’une sobriété et d’une efficacité bluffantes, son film est un voyage hallucinant au pays des nouveaux pauvres.
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Ivano De Matteo réussit à rester sur le fil du mélo. L'autre équilibriste du film, c'est lui. Sa mise en scène n'est jamais flamboyante, mais le réalisateur de La Bella Gente mène son récit avec une grande justesse.
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Visage de marbre, micro changements et désespoir intérieur, il épingle avec finesse toutes les étapes perverses de la déchéance sociale. Avec lui, De Matteo n'a pas besoin de forcer sur le mélodrame. Ou juste assez pour revendiquer les origines latines de son cinéma. Ce n'est d'ailleurs pas plus mal. L'auteur de 'La Bella Gente' (2010) trouve ainsi un juste milieu entre l'âpreté et les larmes. Un très beau film.
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Un montage plus serré aurait donné davantage de relief au récit. Il n’en demeure pas moins que Les Équilibristes relève d’un cinéma social au ton juste et poignant dont les interprètes servent la belle humanité.
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Un film attachant, très justement interprété.
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Les Équilibristes se voudrait un flamboyant mélodrame du quotidien, dans la lignée d'un certain cinéma italien des années 1970. Hélas, malgré une mise en scène soignée, le film ne parvient jamais à dépasser l'aspect illustratif d'un scénario assez convenu.
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Un manque de sobriété dans la mise en scène et l'utilisation de la musique un peu trop tire-larmes.
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Soutenue par une caméra attentive et chaleureuse, la mise en scène a parfois tendance à surligner les moments mélodramatiques. Mais ce cinéma social grand public touche grâce à son pouvoir émotionnel. On aurait pu le souhaiter plus pamphlétaire. Il n’en reste pas moins sincère et bouleversant.
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Le portrait d'un couple défait par l'infidélité (Valério Mastandrea et Rosabell Laurenti Sellers) traité sur le mode du mélodrame social, sans grande finesse.
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Quarante ans, fonctionnaire, marié, deux enfants : une vie normale, confortable. Et puis un divorce, des factures qui s'entassent et Giulio sombre doucement dans la précarité. Belle chronique, juste et sombre, sur la pauvreté qui arrive sans crier gare et sur le désespoir silencieux d'un homme.
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Ce film consensuel veut montrer "qu'il suffit d'un coup de vent pour tomber". Au lieu de la roue cruelle du destin, on y voit un scénario qui avance gentiment comme sur des roulettes.
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Le nouveau film du réalisateur de La belle Gente suit la plongée dans la pauvreté d’un père de famille, viré du domicile conjugale. Malheureusement c’est un peu la misère artistique également.
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Ivano De Matteo revient aujourd’hui avec Les Équilibristes, et s’attaque cette fois à la précarité et au manque de solidarité dans la société italienne. Si l’intention est tout à fait louable, le film peine à porter un regard singulier sur cette chute progressive dans la misère, et s’embourbe doucement dans des scènes convenues et larmoyantes.