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Vous souvenez-vous de Dante Desarthe ? De ses films lunaires et fauchés (les derniers, Je me fais rare et Je fais feu de tout bois, étaient autoproduits) ? Il y a un peu de cet esprit-là dans ce premier long métrage à la fabrication et à la distribution “artisanales” (dixit le réalisateur) qui raconte les déboires existentiels d’Alexandre, trentenaire confronté à un deuil amoureux et à celui, probable, de son père mourant. Désinvolte, inconséquent, littéraire (trop), légèrement grave, haché, Les étoiles restantes séduit par son portrait d’une masculinité remise en question par un formidable personnage de fille libre –façon Bernadette Lafont des années 70-, en phase avec les préoccupations du moment. Pas un grand film mais un film qui reste en tête. C’est déjà beaucoup.