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Nés il y a des millions d’années, "les Minions" se sont toujours cherché des maîtres malfaisants, dont la rareté grandissante les a poussés à se retrancher dans une grotte où ils dépriment. C’est alors que Kevin a l’idée de partir en quête de la superméchante Scarlet Overkill. Accompagné de Bob et de Stuart, il se lance dans un périple à travers les États-Unis et l’Angleterre de la fin des années 60. Le premier quart d’heure du film, qui présente "les Minions" (d’abord amibes puis créatures soumises aux lois de l’évolution) passant de maître en maître, est un véritable chef-d’oeuvre de slapstick et d’absurde. Surtout, il ne laisse planer aucun doute sur la capacité du rigolo Pierre Coffin (trait d’union avec les "Moi, moche et méchant" et papa des "Minions", auxquels il prête sa voix) à emmener ce spin-off vers des sommets de fun, d’inventivité et de références pop. La téléportation des personnages dans l’Amérique hippie puis dans le Swinging London, notamment, est la grande idée du film. Elle permet aux deux réalisateurs de laisser libre cours à leur imagination et de jouer avec l’inconscient collectif, comme lorsque l’un des Minions soulève une plaque d’égout écrasée par les pas pressés de quatre garçons dans le vent... Gags inépuisables à eux seuls, les borborygmes des personnages, sorte d’espéranto crétin mêlant franglais, italien et espagnol, synthétisent l’esprit radical de cette franchise bis qui délaisse l’émotion pour le cartoon pur.
Toutes les critiques de Les Minions
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une aventure évidemment délirante, où les Minions, dotés de leur humour potache, de leur gloussement idiot, de leur maladresse légendaire et de leur éternelle salopette bleue, emportent tout sur leur passage et déclenchent surtout les rires.
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Excellente idée de film animation que ce "spin-off" ayant le grand mérite de dérider nos zygomatiques. Carton assuré... et mérité !
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Si le divertissement est au rendez-vous, l'arche narrative est de son côté plutôt maigre et néglige le personnage de superméchante, Scarlett Overkill, à laquelle Marion Cotillard prête sa voix.
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La folie permanente des Minions vous donnera le sourire et vous le laissera, un peu comme un soda lors d'une chaude après-midi.
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Il doit y avoir un million d'idées sur les Minions que Brian Lynch, et toute son équipe, n'ont pas pu inclure dans le film. J'espère que les meilleures d'entre elles trouveront une place dans "Moi, moche et méchant 3" qui doit sortir à l'été 2017.
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(...) a force de petits détails parfois presque invisibles, au milieu des déflagrations de bêtises quasi-continuelles, les deux réalisateurs ont si bien réussi à connecter le spectateur aux Minions qu’il ne se connecte plus à personne d’autre.
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(...) ces personnages qui parlent un dialecte hilarant s’envolent pour une aventure menée tambour battant. Le film est en outre un hommage au cinéma muet.
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Les Minions sont aussi mignons qu'ils sont censés l'être. Une espièglerie animée, volontiers niaise, qui fait rarement de break pour souffler un peu.
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Que sont les Minions à part des substituts d'enfants ? Rien ne leur fait plus se plier en deux qu'une bonne bourde et ils insisteront pour un bisou de bonne nuit ou une histoire avant d'aller au lit. Soudés et impitoyables, ils feront fondre n'importe quel maître, même un super-vilain.
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Soulignons sans détour que leur émancipation par rapport à la franchise Moi, Moche et méchant constitue une enthousiasmante réussite!
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Bourré de références ludiques (...) l'hommage pop et pimpant au Swinging London est plutôt réussi. Et tant pis si le rythme frénétique (pas une image sans cabrioles, explosions et autres gags qui font boum) use parfois l'oeil du 'minionophile' le mieux disposé.
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Un film qui teste le fait qu'un accompagnement apprécié du public peut être satisfaisant en guise d'entrée. Je ne sais pas si le film s'améliore au fur et à mesure ou s'il m'a eu à l'usure, mais j'ai finalement commencé à rire après une vingtaine de minutes.
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Le scénario est évidemment prétexte, mais il s’en dégage une bonne humeur constante tout au long d’un spectacle qui refuse de se prendre au sérieux.
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Soigné et fidèle au matériau d'origine, le film déroule son programme sans accroc mais sans génie.
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Ses objectifs et ambitions ne semblant pas aller plus loin que cette volonté d’amuser, on peut alors juger le film de réelle réussite.
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Les Minions, n'apprennent jamais rien et ne changent pas. Ils s'engluent toujours dans des variations du même scénario.
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Les plus jeunes vont adorer, mais les plus grands auront l'impression d'être retenus en otages dans le laboratoire-test de Fisher-Price.
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Comme "Les Minions" sont à peine des personnages, le film repose en grande partie sur les épaules de Sandra Bullock. Mais elle n'est pas à la hauteur.
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Après une première partie réjouissante et inventive, ce film d’animation aux qualités esthétiques remarquables s’essouffle. La faute à un scénario paresseux, qui manque d’émotion, et qu’une succession de gags plus ou moins drôles ne parvient jamais à dynamiser.
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L’indigence du scénario ne parvient jamais à faire décoller ce long-métrage, animé de bonnes intentions, mais dont les baisses de régimes ne sont pas dues qu’à l’amour immodéré des Minions pour les bananes.
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Si les Minions étaient des jouets, vous cacheriez leurs piles.