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À défaut de prouver que le fils est aussi doué que le père (ce serait trop beau), ce premier long métrage de Goro Miyazaki démontre surtout que le studio Ghibli est devenu pleinement opérationnel dans sa capacité à produire, à intervalles réguliers, des films de qualité supérieure, quels que soient leurs auteurs. (…) Tout porte la signature de Ghibli, devenu label de qualité et garantie de rentabilité. Manque tout de même l’inimitable touche de génie qui propulse n’importe quel film du père dans une dimension supérieure.
Toutes les critiques de Les contes de Terremer
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Malgré ces maladresses, Goro Miyazaki sait donner à ses personnages le mystère et la densité qui manquent trop souvent aux héros d’aventure. Grâce à eux, et à la splendeur des images, il réussit à transformer son premier essai.
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Une caméra dynamique qui multiplie les effets, des vues panoramiques étourdissantes (...): Goro Miyazaki, démonstratif, justifie son titre de réalisateur.
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Film inégal, Terremer est fait de sautes d'humeur, de brusques variations esthétiques, dérapant entre mièvrerie et terreur, inspiration et clichés. (...) Pourtant, Les Contes de Terremer exercent une fascination certaine, dès que la synthèse se fait entre la violence sombre de l'histoire (on meurt beaucoup, on trahit et l'on torture) et le lyrisme magique propre au studio.
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Dans la famille Miyazaki, voici le fils qui, avec cette adaptation d'un classique du manga, ne contredit pas l'adage : bon sang ne serait mentir. Une fois de plus, le talent graphique des studios Ghibli illumine l'écran.
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Goro, fils de Hayao Miyazaki, réalise son premier film. Et, en adaptant « Le cycle de Terremer » de Ursula Le Guin, un classique de l’heroic fantasy, reprend des thèmes développés par papa (la magie, la nature en colère, les forces du mal), le style de papa et des jeunes héros comme papa. La forme y est mais le fond manque un peu dans cet univers sombre: ni la grandeur ni le lyrisme de « Princesse Mononoké » ou du « Voyage de Chihiro » ne sont présents.
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Un parricide en guise d’ouverture, Goro voudrait-il venir à bout de son propre père ? On pourrait plutôt y voir une volonté de se démarquer de l’œuvre paternelle. Un bon point certes mais ce n’est pas assez. Le producteur Toshio Suzuki a cependant fait tout son possible pour marquer du sceau de Ghibli ces Contes de Terremer mais les quelques belles scènes ne suffisent pas à faire oublier la longueur (1h55) et le manque de rythme de l’ensemble. Un premier long métrage très « ghibliesque » mais sans le génie du patriarche Hayao, dommage.