Toutes les critiques de Les fables de Starewitch

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Ladislas Starewitch est un pionner de l'animation image par image. Cette compilation restaurée et additionnée d'une musique originale rassemble 5 de ses courts-métrages tournées entre 1922 et 1932. Loin d'illustrer platement les fables de La Fontaine, ils en proposent une adaptation très libre, drôle et inventive. l'aspect parfois primitif des images ne fait qu'ajouter à leur charme en ces temps de froide perfection. A la fin, une sorte de making of prouve que la technique n'a pas pris une ride.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Avant Burton-Sellick et leur Etrange Noël de Mr Jack ou Wes Andreson et son Fantastic Mr Fox il y eut Starewitch, un Moscovite mort en 1961 dont les films avec des marionnettes lui valurent d'être comparé alors à Walt Disney.(...) Le distributeur Simon Simsi, qui a eu la riche idée de faire connaître ce génie du genre poursuit sa belle ouvrage avec ce programme inédit de 5 fables de La Fontaine revisitées par le maître. La magie et la poésie de ces cinq bijoux ne font pas oublier l'incroyable modernité de l'ensemble. Une oasis de bonheur animé.

  2. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    Les 5 courts-métrages réalisés entre 1922 et 1932 par le pionnier de l'animation Ladislas Starewitch sont de véritables petites merveilles

  3. Nouvel Obs
    par Jean-Philippe Guerand

    Pionnier du cinéma de marionnettes, Ladislas Starewitch se faisait une si haute idée de son art qu’elle confinait à la poésie absolue. C’est donc assez naturellement qu’il a choisi d’illustrer au fil de son œuvre plusieurs fables de La Fontaine, aujourd’hui réunies au même programme. La restauration aidant, on (re)découvre aujourd’hui un art d’une pureté immaculée. Il se dégage, en particulier du "Rat des villes et le rat des champs" (1927), une fraîcheur parfois égalée mais jamais dépassée, ni par Walt Disney ni même par le fameux "Souris City", des studios Aardman, qui puisèrent à la même source. Aucune technologie ne réussira jamais à atteindre la bouleversante innocence des films de Starewitch.

  4. Le JDD
    par jdd jdd

    Dûment restaurées (images, bande-son) et ravivées par une musique entêtante, combinée aux compositions originales signées dès 1932 par Hartmann et Devaux, ces cinq fables présentent aujourd’hui tous les atouts pour charmer petits et grands. Expressifs et cocasses, leurs personnages atemporels – lions mélancoliques, grenouilles revêches et autres rats des villes et des champs – nous évadent loin de la froide perfection du cinéma d’animation numérique actuel.