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Le premier volet, avec sa direction artistique irréprochable et son humour tantôt potache, tantôt absurde, retranscrivait plutôt bien l’humeur des bouquins de Sempé et Goscinny en y ajoutant un rythme endiablé. On retrouve à peu près les mêmes ingrédients dans cette suite, bien que la mayonnaise prenne moins bien, comme si l’indolence des jours de chaleur avait contaminé le tournage estival. La faute incombe surtout au scénario, plus poussif d’un point de vue burlesque et qui fait davantage la part belle aux adultes, les hommes en particulier. Serait-ce pour cette raison que l’on sent Valérie Lemercier moins concernée et que les autres personnages féminins sont si peu attrayants (Dominique Lavanant verse dans la caricature ; Judith Henry n’a rien à faire) ? S’il ne démérite pas, le duo Merad-Lanners, moyennement complémentaire, ne déclenche quant à lui pas des barres de rire. Les points positifs sont à chercher du côté de l’hommage, un peu appuyé, à Jacques Tati, dont les auteurs retrouvent par instants la patte poétique délicieusement rétro au travers de silhouettes d’estivants bien croquées, de détails visuels amusants ou d’une bande-son qui fait revivre les années 50. C’est peu mais sans doute assez pour rééditer le carton du premier épisode (5,6 millions d’entrées) d’autant que personne n’a osé placer de grosses machines face à ce succès annoncé.
Toutes les critiques de Les vacances du petit Nicolas
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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la suite toujours aussi plaisante des aventures du héros de Goscinny et Sempé.
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ce film au teintes chaleureuses et à la bonne humeur généralisée.
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C’est le temps des copains, des bêtises, et de toute une série d’aventures qui adaptent Sempé et Goscinny avec bonhomie et sourire, dans une reconstitution d’époque nostalgique et réussie.
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Le regard que porte le Petit Nicolas sur la vie, le monde adulte, n’a rien perdu de sa force ni de sa poésie. Mais la bonne surprise vient surtout des parents : avec leurs bisbilles de couple qui leur pourrissent les vacances, Kad Merad et Valérie Lemercier, irrésistibles, sont beaucoup plus présents que dans le premier volet.
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Baigné dans des décors aux douces couleurs de la nostalgie, Les Vacances… se montre très généreux et réussit à faire dans la comédie populaire ce que le Parrain 2 avait fait à son époque : surpasser le premier épisode !
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Aux manettes, le cinéaste Laurent Tirard signe un film estival honnête et visuellement probant. On regrettera néanmoins que les adultes prennent un peu trop de place dans le récit, au grand dam de nos amis les mioches.
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Humour farceur façon BD, personnages gentiment caricaturaux et atmosphère vintage sont à nouveau au rendez-vous pour une délicieuse comédie familiale au charme suranné mais efficace.
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par Isabelle Magnier
Le scénario, light comme une glace à l’eau, enchaîne les saynètes humoristiques. Manque l’esprit frondeur de Sempé et Goscinny. Heureusement, le réalisateur a eu la bonne idée de parsemer le film de clins d’oeil au cinéma : Les Vacances de M. Hulot, La Dolce Vita… De belles références pour un divertissement estival.
On file avec plaisir à la mer en compagnie de Nicolas et ses nouveaux amis pour suivre leurs péripéties et leurs farces. Mention spéciale à Kad Merad en père dépassée par la situation.
Au final, le vent de nostalgie et de naïveté qui souffle sur ces Vacances, les incursions dans le subconscient du Petit Nicolas et dans ses relations avec les copains qu'il se fait à la plage, la reconstitution volontairement carton-pâte de l'époque et la mise en musique du tout débouchent sur un film charmant ponctué de moments adorables.
Entre les sales blagues trop naïves pour être méchantes et les amourettes à hauteur d'enfant (...) on savoure cette friandise rafraîchissante.
Laurent Tirard renoue avec la bonne humeur et la fantaisie du premier opus. Dans une ambiance plus BD et burlesque, les gags s’enchaînent comme des pastilles d’humour ensoleillées.
Une gourmandise délicieusement rétro, à croquer en famille.
Les gags paraissent plus convenus et ne font que légèrement sourire. Ce qui n’empêche pas ce spectacle familial de rester sympathique.
Comme dans le premier volet, c'est du côté des enfants que le charme opère : coup de coeur pour le petit Crépin qui pleure tout le temps et pour Isabelle, qui semble sortir d'un film de Tim Burton. La fin, où les parents parcourent la lande au clair de lune dans des déguisements divers et variés, est même d'une étonnante beauté. Comme dirait Nicolas : ces vacances, elles sont chouettes !
C'est charmant, tendre et drôle (...)
Dommage que les petits chenapans, malgré leurs coups pendables, soient sacrifiés au profit de leurs parents bien moins rigolos. Reste une comédie familiale plaisante, dont l’ambiance rétro et bon enfant, ressuscite l’insouciance des années 60, avec une candeur un brin surannée.
Va pour le cadre, soigneusement restitué dans une tendre nostalgie. Mais le scénario, un peu mou, offre à Kad Mérad et Valérie Lemercier des personnages convenus, dans une comédie au ralenti.
Une suite qui ne rend pas hommage à Sempé et Goscinny.
"Les Vacances du Petit Nicolas" est donc la nouvelle comédie familiale à voir en ce début d'été, et elle est sans surprises. À tous les sens du terme.
Résultat, le tout est vite redondant, et prévisible. On est ici en face du cas typique du film pour enfants : peut-on encore, de nos jours, ne s'adresser qu'aux jeunes? Car il ne fait aucun doute que les parents n'y trouveront pas leur compte face à cette suite de blagues puériles et parfois simplement de mauvais goût (voir la scène de la douche). Mais les enfants, eux? Même en espérant, il n'est pas certain que l'expérience leur sera mémorable.
Si on avait adoré le premier volet, cette suite nous déçoit, malgré quelques scènes savoureuses.
Hélas. Si les Méduse (les chaussures de plage, pas les visqueux cnidaires), les robes en vichy et les chaises en Formica ont bien envahi le plateau de Laurent Tirard, donnant au film un petit parfum rétro, l'humour, lui, se fait tirer l'oreille. On rit assez peu aux rebondissements patauds d'un scénario poussif qui ne déride pas plus les enfants que leurs parents.
Le Petit Nicolas qui avait donc montré la voie à Ducobu semble aujourd’hui devenir un ersatz de l’avatar, en raison d’une sortie qui n’a que trop tardé... Au moins les enfants y trouveront du plaisir, beaucoup même. Ils y trouveront un spectacle de saison un peu périmé, mais divertissant, à placer entre un eskimo et une baignade avec ses copains
Décors et costumes reconstituent les années 1950-1960 façon papier glacé. Mais ce magnifique écrin ne suffit pas à faire oublier un scénario chancelant.
On se plonge sans déplaisir mais sans passion dans cette carte postale aux couleurs sucrées qui ne renouvelle pas ses fondamentaux (...).
Lauret Tirard réalise une deuxième adaptation de la série du “Petit Nicolas”, avec son complice G. Vigneron. Ils ont opté pour l'esthétique d'une carte postale colorisée, créant un univers juste sympathique.
La nouvelle adaptation de l’œuvre de Sempé et Goscinny se vautre dans la nostalgie chromo. Et ne fait même pas rire.
Le second opus, tiré des aventures du personnage créé par Sempé et Goscinny, se révèle tout aussi consternant que le premier.