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Kuba et Michal s’aiment en secret car révéler leur homosexualité pourrait causer leur perte. Pour conter cette histoire, Tomasz Wasilewski navigue d’un cliché à un autre, de sa vision du bonheur (balades champêtres et sourires béats) à celle du chagrin, qui consiste à montrer l’un des protagonistes fixant l’horizon ou boudant au pied de son lit. Ces allers-retours placent le spectateur dans la
peau d’un nageur qui, à l’instar de Kuba, enchaîne des longueurs jusqu’à l’épuisement. Même la conclusion du film, amenée de façon trop artificielle pour susciter l’émotion, ne lui sort pas la tête de l’eau.
Toutes les critiques de Ligne d'Eau
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une oeuvre douloureuse, portée par une mise en scène rectiligne d’une infinie beauté.
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Il y a dans la mise en scène de Tomasz Wasilewski une cohérence maîtrisée qui séduit et convainc : celle de ne pas avoir cherché à parasiter son sujet ou de ne pas avoir sombré dans un voyeurisme complaisant pour faire du désir véritable un abime dangereux mais inévitablement lié à la condition humaine.
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Le contexte est lourd, le film, léger, la mise en scène, belle. Tout est dit en quelques plans, en quelques regards. Un cinéma de l’épure : à suivre
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Rien de nouveau dans ce film du cinéaste Tomasz Wasilewski sur la difficulté de vivre son homosexualité en Pologne. L'ensemble s'enferre dans l'impuissance d'un constat que la mise en scène ne parvient jamais à transfigurer.
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Mise en scène plutôt réussie du Polonais Tomasz Wasilewski... Mais tous les films gays semblent raconter la même histoire (lassante) : un mec — ici, un sportif de haut niveau — est attiré par un autre homme, alors que sa fiancée tombe enceinte. Que choisira-t-il : la passion ou le devoir ? Devinez...