Match retour

Les deux stars cabotinent gentiment dans ce produit d'exploitation limité mais pas désagréable.

Une anecdotique comédie d’action sur des boxeurs retraités sauvée par la grâce de Stallone.

Match Retour n'assume pas le film qu'il est, et hésite entre comédie à l'ancienne et drame.

Stallone et de Niro ne produisent tout simplement pas assez d'étincelles combatives pour faire de ceci, quoi que ce soit de plus qu'un divertissement gentillet.

Match Retour est fondamentalement un affront aux dieux du cinéma, une pâle tentative de capitaliser deux icônes pour quelques rires bon marché.

Match Retour est assez inoffensif comme divertissement. Aussi inoffensif que ses protagonistes...

Heureusement, des seconds rôles forts compensent les interactions tièdes des protagonistes. Le brillant duo de Kevin Hart et Alan Arkin ravit la vedette.

Rocky rencontre Raging Bull, l’idée était séduisante. Elle se révèle presque humiliante pour Sylvester Stallone, 67 ans, et Robert De Niro, 70 ans, qui font ce qu’ils peuvent dans cette comédie au scénario téléphoné.

Sylvester Stallone et Robert De Niro s'égarent dans cette comédie sportive pleine de bons sentiments et sans inventivité.

Le résultat est gênant, et ce dès les premières minutes du film, (...) le résultat est affreusement bancal. Rien,(...) ne sonne juste dans ce film, ni les acteurs (désespérément mauvais, tous), ni les punchlines assénées à coup de marteau (De Niro qui lance, en se tournant vers la caméra : « Je suis juste un acteur génial »…), ni les clins d'œil à Raging Bull ou à Rocky (Stallone gobant quatre œufs crus au réveil…). Quant au personnage de Kim Basinger, blonde insignifiante qui a conservé une plastique de top model (...), elle sert tout juste à étaler un vague vernis psychologique. Triste.

Enième entreprise opportuniste pour Stallone qui, en épousant la comédie et les poings fatigués de De Niro, s’en tire mieux que prévu...

Tout compte fait, J'aurais préférer voir un Rocky 15.

Une idée qui devait semblé bonne sur le papier, mais qu'il l'est beaucoup moins à l'écran.

Peter Segal essaye tout ce qu'il peut pour reprendre la magie des films précédents, mais en vain. Et c'est plutôt triste.

C’est tout le film qui cherche à nous vendre quelque chose : lui-même. Toute son esthétique bling-bling reposant sur des scènes courtes et aguicheuses, facilement déchiffrables et composées de nombreux mouvements de caméra insistants, renvoie à celle de la publicité : rien n’est gratuit ou pour la beauté du geste (ce que le combat final est supposé être), tout cherche à servir une seule cause nombriliste – celle qui réduit la réalisation à du marketing et le film à un produit.

Drôle d'idée de faire s'affronter Rocky et Raging Bull, l'un avec son torse fripé comme un parchemin, l'autre avec sa bedaine de buveur de bière. La photo est moche. Le scénario traîne les pieds. Kim Basinger a le visage figé par la chirurgie esthétique. Le tout filmé avec des gants, avec parfois des bribes d'un humour collant comme du pop-corn. Bien idiot, donc à voir en bande le samedi soir.