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Dans le Saïgon du début des années 2000, un apprenti photographe se lie d’amitié avec un petit trafiquant de drogues et une danseuse de boîte de nuit. À travers cette chronique sensible sur le désir, le cinéaste vietnamien Phan Dang Di capture avec délicatesse un environnement en pleine mutation. Très inspiré par la photographie, Mekong Stories offre de sublimes visions nocturnes, basculant progressivement des plans hypnotiques de la vie citadine à une série d’images de la nature d’inspiration impressionniste. La trop grande prise de distance du réalisateur avec son récit rend malheureusement cette œuvre un brin trop contemplative et atmosphérique pour impliquer totalement le spectateur.
Toutes les critiques de Mékong Stories
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Impressionniste, fluide, presque liquide, son style envoûte. La sensualité guide l'agencement et la teneur des scènes.
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Prévisibles et un peu appuyées, les allégories que permet le recours à la boue, à la purification par l’eau claire n’atteignent pas la puissance d’évocation qui est celle de Mékong Stories lorsque le réalisateur suit ses jeunes et beaux personnages dans les rues de Saïgon.
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Dommage que Phan Dang Di ne parvienne pas à réunir les fils de son récit, ce qui émousse finalement la sensualité de sa vision de la jeunesse vietnamienne.
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Dans ce monde-là, le spectateur doit se laisser emporter sans s'inquiéter de ne pas toujours tout saisir.
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Néanmoins privilégier les différentes atmosphères, si magiques soient elles, au détriment du développement du récit donne à ce film un sentiment de distance contemplative qui ne permet pas de s’y attacher totalement.