Mohamed Dubois

Le résultat est sympathique, avec un humour potache assumé, mais il pêche par des gags trop prévisibles et un casting qui manque de saveur, malgré la bonne prestation d’Éric Judor sans Ramzy.

S’immergeant en banlieue, cette comédie s’amuse des clichés communautaires, un peu à la manière de La vérité si je mens en son temps. Sa bonhomie, son entrain, et un Éric Judor attachant dans le rôle titre la rendent plutôt sympathique.

Mohamed Dubois tombe dans le piège des clichés.

Pour son premier long-métrage au cinéma, Ernesto Ona réussit son coup avec cette comédie sur l’identité à la fois bien écrite, intelligente et souvent très drôle.

Où Arnaud (Eric Judor) fils à papa, change d'appartenance (ethnique, de classe...) dans une comédie qui voudrait retourner les clichés mais ne fait que les renforcer.

Comédie communautaire qui ne vaut que par la générosité de ses comédiens, Eric Judor le premier...

Il y avait ici un concept potentiellement délirant et subversif (faire de l’identité française dite “de souche” une sorte de malédiction), qu’Ernesto Oña neutralise peu à peu pour dérouler une banale comédie potache, informe et poussive, rejouant l’air éculé du choc des cultures dans la tradition du cinéma d’Etienne Chatiliez – auquel il emprunte tous les archétypes publicitaires.