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François est planqué dans un carton chez sa femme. Sorti d’HP, il va tout faire pour reconquérir Anna, lassée de ses coups de folie. Le prologue, à la fois décalé et réaliste, plante le décor de ce premier film généreux qui traite de l’amour fou, au sens littéral du terme. Yann Coridian prend soin de ne pas tomber dans l’exhibitionnisme théâtral pour se concentrer sur le matériau humain à sa disposition. Il est servi par le génial Éric Elmosnino, acteur profondément chaplinesque qui rend son personnage aussi insaisissable
touchant et drôle. -
Eric Elmosnino et Sophie Quinton sont formidables, le ton assez déjanté. Mais Le film repose davantage sur ses protagonistes que sur son intrigue, assez filandreuse.
Toutes les critiques de Ouf
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ouf est un film qui parle de chaos sans cahots, de manière apaisante. Dans un casting sans faux pli.
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Une comédie douce-amère, douce-amour, qui ne prend pas les mêmes chemins que les autres pour qu'un homme et une femme dans la dernière séquence refassent enfin "chabadabada".
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Malgré un scénario chaotique, linterprétation dÉric Elmosnino, jouant la folie douce dun amoureux éconduit mais têtu, est irrésistible. Et peu importent les quelques longueurs de ce premier film qui fait aussi la part belle aux seconds rôles : on ne lâche plus cette histoire de « ouf » jusquà la fin.
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La scénariste Sophie Fillières (Aïe, Gentille, Un chat un chat) traite le sujet avec humour, et une grande justesse. Un ton léger et des situations cocasses qui font de Ouf une comédie douce-amère sympathique, une sorte de Hapiness Therapy à la française, le rythme en moins, la mélancolie en plus.
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Par son ton, sa pudeur et son humour à froid délicatement inséré dans une trame mélancolique, Ouf s’avère donc une proposition séduisante et précieuse ; une rareté dans un paysage cinématographique français où le romantisme est presque lettre morte, sinon persona non grata.
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Le couple attachant formé par Eric Elmosnino et Sophie Quinton ne parvient pas à rendre inoubliable cette comédie délicate de Yann Coridian.
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Traitant un thème délicat sur le ton de la comédie loufoque, Yann Coridian signe un premier film au scénario enthousiasmant et aux acteurs pétillants, mais qui manque de folie sur le plan formel.
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Ouf (comme le verlan de «fou» et comme le souffle d'un soulagement à venir) raconte l'histoire d'un homme qui, sorti d'un «burn-out» spectaculaire, fait tout pour reconquérir la femme qu'il aime. Bien que bancale, cette production se révèle assez charmante.
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Le premier film de Yann Coridian n'est pas sans défaut avec, entre autres, quelques longueurs et une fin un rien laborieuse. Mais il séduit par sa manière délicate de diluer les couleurs vives de cette comédie de survie dans le gris de la névrose de son héros.
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En abordant les déboires sentimentaux d’un homme psychologiquement instable, on pourrait croire que ce premier film de Yann Coridian – ancien directeur de casting auprès de Valeria Bruni-Tedeschi, Noémie Lvosvky ou encore Sylvie Verheyde – tenterait d’utiliser grossièrement la carte de la singularité thématique pour revendiquer une quelconque filiation « auteuriste ». Une impression qui laisse, bien rapidement, peu de place au doute.
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Pour son premier film, Yann Coridian, longtemps directeur de casting pour les autres, signe un « Happiness Therapy » à la française. Moins drôle donc et sans Robert de Niro ni Jennifer Lawrence. Mais avec Éric Elmosnino, superbe acteur, qui fait de François un mélange de douceur et d’angoisse terriblement émouvant. Coridian aime filmer son visage et son corps, enregistrer sa voix. Et parvient à faire de l’interprète de Gainsbourg (vie héroïque) un ouf ordinaire et magnifique.
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Une comédie un peu bancale mais séduisante, sur un homme voulant à tout prix reconquérir sa femme après un séjour en hôpital psychiatrique.
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Le film s’enferme aussitôt dans un registre de comédie réaliste, enchaînant les confrontations où le pseudo dingue fait face à l’hostilité et l’incompréhension d’autrui. Bref, la question, très conventionnelle, que pose le film se résume à mesurer qui est le plus nuisible : le héros, emmerdeur hypocondriaque mais séduisant, ou les autres, dont la monotonie de l’existence semble constituer le point ultime du bonheur ? Evidemment, la réponse est dans la question.
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Un doux suspense amoureux sur le ton d'une comédie légère, qui n'ose pas tout à fait aller au bout des possibilités de son sujet.
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Comment reconquérir sa femme quand on sort d'un séjour en hôpital psychiatrique ? On rame... Un premier film (co-écrit avec Sophie Fillières) placé sous le signe de la loufoquerie (amère) et des psys. Un peu décousu mais avec un casting impec dont Eric Elmosnino, parfait en chagriné réactif.
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Un film de « ouf » ? Hélas ! non. Les longueurs – le film qui ne dure pourtant qu’1 h 22 – et un certain manque de rythme viennent atténuer notre enthousiasme pour le ton si sympathique et le casting de cette comédie décalée comme on les aime.
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Définition de ouf : une onomatopée qui marque le soulagement, après avoir subi une épreuve difficile ou désagréable, ou la satisfaction d’être délivré d’un fardeau… Rien à rajouter !
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Portrait mollasson d'un quadragénaire dépressif, coincé entre un séjour à l'hôpital psychiatrique et le rêve de retrouver la femme de sa vie qui l'a quitté. Il faut vraiment aimer Elmosnino...
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Pas facile d’entrer dans ce film au montage haché qui, au-delà de trois scènes pleines d’humour, reste un modèle de comédie névrosée et bobo
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Eric Elmosnino est pourtant très bien en père de famille borderline, qui, de retour d’un séjour en hôpital psychiatrique, tente de renouer avec femme et enfants. Ça ne suffit guère à pallier la mollesse de l’écriture, la fadeur de la mise en scène et une redoutable absence de rythme.