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La présence d’un acteur de renom dans le premier long d’un jeune cinéaste est une arme à double tranchant. Cette fable à vocation universelle, dans laquelle une communauté vit à l’écart du monde sous la protection d’un charismatique gourou, bénéficie autant qu’elle pâtit de la performance de Vincent Cassel. Certes, il est parfait pour insuffler du magnétisme à la relation d’attraction/répulsion qui lie son personnage à un disciple de 11 ans. Mais le comédien prend tant de place à l’écran qu’il met paradoxalement en valeur la faible vraisemblance de l’univers brutal, inspiré par les architectures d’Europe de l’Est. Trop soumise aux regards pleins de virilité contrariée de la star, la réflexion sur l’indépendance d’esprit et les ambiguïtés de l’éducation se perd timidement en chemin.
Toutes les critiques de Partisan
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Mêlant poésie et angoisse avec une homogénéité surprenante, il invente autour d’un ogre misanthrope, interprété par Vincent Cassel, un conte sans magie ni fées, qui pourrait avoir lieu à toutes les époques et sur tous les continents.
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Au cœur du dispositif, plongé dans la dévastation, Cassel a la bonne idée de ne pas en faire des caisses, misant non sans raison sur une forme naturelle de charisme qui éclaire cette sombre épopée de poche, sobrement transgressive.
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La puissance qui se dégage de l’interprétation de Cassel permet également au film de se maintenir, mais le rythme assez lancinant et l’absence totale de profondeur sur les faits, peut paraître intéressant au premier abord, mais restera bancal sur la totalité du métrage.
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L'étrangeté est radicale mais elle peine à trouver de l'ampleur. Car elle est livrée telle quelle, sans explication.
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L’australien Ariel Kleiman livre un film d’ambiance et de performances d’acteurs qui viendront relever le niveau d’un scénario un peu trop couru d’avance.
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Le film laisse trop de questions en souffrance. Du coup, on a du mal à croire à cette intrigue.
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Fable métaphorique, récit d’émancipation adolescente ou huis clos nerveux, le premier film de l’Australien Ariel Kleiman poursuit toutes ces pistes sans hélas en creuser aucune, restant à l’état de pur collage d’idées, parfois inspiré, souvent gratuit.
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Ce film a l’ambiance âpre et à la mise en scène glaçante dissèque le système de manipulation psychologique des sectes. Face au jeu tout en intériorité du jeune Jeremy Gabriel, Vincent Cassel en fait des?tonnes dans le rôle du bienfaiteur malintentionné.