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Pauvre Elsa Triolet. Si elle voyait cette transposition à l’écran de son roman, elle regretterait de l’avoir écrit. Pourtant, l’histoire qu’elle y raconte, celle d’une jeune femme de l’après-guerre qui succombe à une fièvre acheteuse dont son couple ne se remettra pas, appelait à pleins poumons une adaptation digne de ce nom. L’ennui, c’est qu’Amos Gitai l’expédie (pas si mal, d’ailleurs) dans les vingt dernières minutes, tout fiérot de l’avoir démantibulée jusqu’à l’abstraction la plus complaisante qui soit.
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La réalisation alambiquée et le montage décousu n'aident pas à se passionner pour cette oeuvre étrange tournée pour France 2. Gitaï semble curieusement plus fasciné par Léa Seydoux que par son sujet, et sa direction d'acteurs approximative ne pardonne pas.