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Depuis la mort de sa mère d’un cancer, Léopold a voulu devenir médecin et tombe de haut au concours d’entrée de la fac quand son classement le conduit à intégrer par défaut l’école des sage- femmes. Ainsi débute Sage- homme que sa réalisatrice emmène sur le terrain de la comédie sociale et émouvante mais dont le récit se déroule de manière trop programmatique tout en ayant tendance à s’éparpiller dans des sous- intrigues peu passionnantes (histoire d’amour, maladie de la sage- femme d’expérience au caractère bien trempé qui prend Leopold sous son aile…) au lieu de se concentrer sur ce qui se révèle le plus réussi. Le portrait du quotidien de l’hôpital riche en absurdités où l’administratif prime sur le médical. Autant de choses certes connues mais qu’il n’est jamais vain de rappeler surtout quand ces scènes sont incarnées par un comédien aussi juste et charismatique que Melvin Boomer (Le Monde de demain).