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L’acteur et documentariste Pippo Delbono raconte ici l’histoire de son amitié avec l’ex-leader des Brigades rouges, l’athée Giovanni Senzani, et entremêle le témoignage de cet homme au passé criminel avec des images de sa propre mère, la pieuse Margherita dont il filme les derniers mois. Si la démarche du réalisateur peut parfois sembler impudique, elle n’en demeure pas moins une émouvante déclaration d’amour d’un fils à sa mère, doublée d’une réflexion sur l’universalité du deuil au-delà des barrières idéologiques et religieuses.
Toutes les critiques de Sangue (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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C’est un épisode tragicomique où on se perd dans les rues de la capitale albanaise, excédé comme Delbono que le chauffeur de taxi se paume dans le dédale des embouteillages.
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Un journal intime filmé qui prend une force étonnante, devient réflexion sur les épreuves de la vie et notre besoin de paix.
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Nouveau chapitre de son journal filmé où le réalisateur rencontre un ancien Brigades rouges et affronte la mort de sa mère. C’est toujours du cœur et au cœur que parle Pippo Delbono, dans son théâtre comme dans ses films.
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Jamais peut-être un film ne s'était approché si près des derniers souffles d'une vie. La caméra se substitue au regard et au corps du cinéaste, faisant ressentir au spectateur une sensation inouïe de proximité. Ainsi va le cinéma de Delbono, créateur de génie, capable de s'immiscer dans ce qu'il y a de plus sacré.
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"Sangue" est un rite laïque sur la mort écrit avec le sang de la vie, de la mère, de l'épouse, de ceux pour qui elle s'est arrêtée à L'Aquila (...), dont les ruines dues au mensonge politique poussent à réflexion. ici encore, Pippo Delbono arrache les masques.
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Sang de la haine et de l'amour, qui se fige et transit proches et témoins.
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Derrière sa dimension opaque et problématique, se cache un film qui prend systématiquement au dépourvu les attentes du spectateur par sa spontanéité, ses incises poétiques, et son engagement viscéral.
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Plus inspiré et moins confus qu'“Amore carne”, “Sangue” se révèle pourtant assez mal filmé, peu intéressant et passablement lourd.
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En bonus ? Des extraits des spectacles de Delbono, des bavardages avec un ex des Brigades rouges et un fredonnement de "Commandante Che Guevara" sur l'autoroute à l'image du film tout entier : foireux et pénible.