Shaun le mouton

Lassé de la routine quotidienne, Shaun, décidé à prendre de la distance, imagine un plan pour endormir le fermier et tromper la vigilance de son chien. Évidemment, rien ne se passe comme prévu. Shaun et son troupeau se retrouvent à la ville où ils doivent faire face à l’amnésie dudit fermier et à leur traque par le responsable de la fourrière. Au milieu des années 2000, Aardman Animations a vendu son âme à DreamWorks puis à Sony. Résultat : trois films inégaux et autant de gadins au box-office ("Souris City", "Mission : Noël", "Les Pirates ! Bons à rien, mauvais en tout"). Le retour à la stop motion avec "Les Pirates… " a, sinon redressé les comptes, du moins rendu sa crédibilité artistique au studio anglais qui nous avait régalés avec "Wallace & Gromit" et "Chicken Run". Désormais associée à StudioCanal, la firme de Bristol revisite ses fondamentaux avec cette adaptation des aventures de "Shaun le Mouton", l’irrésistible héros de la série télévisée du même nom dont elle respecte les principes, à savoir l’absence de dialogues (quelques grommellements quand même) et un degré raffiné d’anthropomorphisme. Dès le prologue vintage, résumé de la vie "comment elle était belle avant" shooté en 8 mm (modeste hommage à "Là-Haut?"), on comprend que le pari est gagné, qu’Aardman est de retour dans la cour – de ferme – des grands. La suite, qui alterne scènes de pur burlesque et d’émotion, joue à fond la carte du contraste entre urbanité (l’enfer, symbolisé par la starisation virale du fermier) et ruralité (le paradis, dont il faut s’enfuir pour mieux le retrouver). Ce mythe du cottage et de la campagne anglaise, volontairement entretenu par les auteurs, est typiquement la marque d’Aardman, le plus british des plus british studios d’Outre-Manche. Pour paraphraser Wallace : "Cracking good job, Gromit!"

Les aventures de ce mouton futé vont cumuler inventivité scénaristique, clins d'oeil malins et capacité à fédérer petits et grands. (...) Bilan : le plaisir joyeux provoqué par ce film d'animation renvoie à la grande époque des Pixar...ou au premier "Wallace et Gromit".

Une réussite. On y retrouve l’originalité, le rythme, l’humour qui ont fait le succès de la série télé.

Avec un indéniable sens du rythme, ce sixième long métrage Aardman renoue enfin avec ce que le premier ("Chicken Run", donc) avait eu l’air d’entamer, mais qui s’était étrangement dissipé entre-temps : une tempête burlesque en Play-Doh.

Ces 400 coups tournent surtout à l’hilarité grâce au savoir-faire des équipes du studio Aardman. (...) Un long-métrage sans paroles et sans temps mort, possédant le charme de leur animation image par image et le délice de leur humour britannique.

Intrigue croquignolette fondée sur du comique de situation, personnages muets oblige, du burlesque époque Buster Keaton et des gags récurrents. Nul n'y échappe, même pas les rôles secondaires, comme le coq au mégaphone ou les cochons en plein Very Bad Trip. Un épatant tour de force, comme toujours.

Vous allez être raide dingue de ce dernier né des studios Aardman. La trame, le rythme, l’humour mettra toute la famille d’accord ! Une vraie perle de l’animation à découvrir de toute urgence !

La course-poursuite qui commence est du grand Aardman, avec ses clins d'œil, ses gags à tous les coins de l'écran et son immense tendresse. Idéal pour initier les enfants à leurs films.

Une folle épopée pleine de tendresse et d'émotion, rythmée par une avalanche de gags qui feront mouche quel que soit son âge...

"Shaun le mouton" incarne le meilleur du film familial devant lequel les plus jeunes s’émerveillent tandis que les grands enfants se gondolent en voyant les hommages subtils au "Silence des agneaux" et "Taxi Driver". Un immanquable agneau pascal.

Avec cette oeuvre sans dialogue, les studios Aardman renouent avec un burlesque savoureux. On adore.

On aime qu’hommes et animaux soient mélangés : l’ensemble évite le niais. Très simple. Et vraiment excellent.

En manœuvrant aussi bien les références cinématographiques que les obsessions de Lord, Sproxton et Park (le trio à la tête d’Aardman) comme les engins mécaniques démoniaques, "Shaun le mouton" se veut à la fois une aventure originale et un hommage révérencieux au septième art.

Cette comédie d'animation est un régal : les décors urbains ou champêtres, aussi minutieux que variés, sont un délice visuel.

Plus qu’un simple divertissement pour enfants, "Shaun" est un film formidable avec des personnages fouillés. L’affreux agent de fourrière est un fabuleux méchant devant lequel défile une galerie des animaux enfermés mais à hurler de rire … Sans parole, rempli de tendresse et d’émotion, ce "Shaun" est bien loin d’être bête.

On retrouve la structure dramaturgique et farcesque de la série, son esthétique, ses principaux personnages (...) Tout cela dans un univers esthétique qui joue sur le primitif pour mieux faire briller la subtilité de son esprit.

Plus authentique, cette aventure aligne une série de gags burlesques à la mise en scèneefficace et de clins d'oeil cinématographiques qui tiennent largement la durée.

Une belle surprise en pâte à modeler garantie en gags entièrement visuels (...) les réalisateurs maintiennent l'attention grâce à l'humour très british tout au long d'un récit pittoresque et moderne, retrouvant avec brio la veine des studios Aardman.

Des borborygmes, des onomatopées, toutes sortes de sons et bruitages incongrus, des phrases musicales chevauchant une chatoyante bande-son pop rock ultra british, mais pas une ligne de texte ! Super challenge relevé avec brio.

Un long-métrage tordant et poétique signé Mark Burton et Richard Starzac.

Suite ininterrompue de gags, placides ou lucides, qui parleront aux différents âges, "Shaun le Mouton" n’a pas à rougir de la comparaison avec les adaptations de "Wallace et Gromit".

Truffés de références à la culture populaire, qu’elle soit cinématographique ou musicale, les gags aussi inattendus que désopilants s’enchaînent à la vitesse d’un mouton au galop, sans pour autant tomber dans l’écueil du film à sketchs.

"Shaun le mouton" brille par son univers esthétique et son histoire autant haletante qu'ingénieuse.