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Une bonne partie de l’intérêt de The Secret vient de ses brusques virages narratifs, dont on finit par comprendre qu’ils correspondent à des changements de point de vue. Au départ, on partage celui du personnage principal, interprété par Jessica Biel (excellente dans un rôle complexe et ambigu), avant de se rendre compte que le reste de la population n’apprécie pas tant que ça cette infirmière trop dévouée. Un peu à la manière de Rashômon, The Secret superpose subtilement les parcelles subjectives de vérité pour dévoiler une réalité dérangeante, mettant le spectateur au défi de juger les uns et les autres. Pascal Laugier (Martyrs) orchestre ce puzzle avec virtuosité et énergie, brouillant les cartes des genres tout en garantissant une expérience très intense.
Toutes les critiques de The Secret
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On serait tenter de dire que Laugier fait le même film à chaque fois, mais ici son style s’est affuté et il tient son récit, que ce soit dans la partie suspens que dans les rebondissements successifs. L’autre bonne surprise étant de découvrir Jessica Biel dans un rôle auquel elle apporte un relief inattendu.
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Pour son premier film outre-Atlantique, Laugier a su profiter au mieux de son casting et des forêts canadiennes pour faire monter l'angoisse jusqu'au finale oppressant.
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un film à l’ambiance maîtrisée, à l’angoisse palpable, et aux rebondissements surprenants. Ce “Secret” bien gardé est assurément à regarder.
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Quatre ans après Martyrs, qui a provoqué une polémique lors de sa sortie, Pascal Laugier récidive avec un thriller horrifique qui entend dénoncer les failles d’un système gangrené. Comme à son habitude, le cinéaste, malin et manipulateur, ne relâche pas la tension et bouscule nos repères grâce à un retournement de situation vertigineux à mi-parcours. Jessica Biel est convaincante dans un rôle ambigu. Mais, à l’instar de Martyrs, le réalisateur français conclut son récit par un dénouement à la morale douteuse.
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Un thriller inquiétant à la Stephen King.
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Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il réserve suffisamment de surprises et de coups de théâtre pour que le spectateur ne présage en rien de la suite des événements. (...) Première tentative réussie de Pascal Laugier aux Etats-Unis.
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Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il réserve suffisamment de surprises et de coups de théâtre pour que le spectateur ne présage en rien de la suite des événements. (...) Première tentative réussie de Pascal Laugier aux Etats-Unis.
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"The Secret" échappe bientôt à la logique du fantastique pour proposer une autre hypothèse (...). Malheureusement ce geste audacieux est accompli sans avoir pris les précautions qui permettraient au spectateur d'y croire.
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Le réalisateur français signe une série B qui mène le spectateur de surprise en surprise, jusqu'à une conclusion qui met mal à l'aise.
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C'est une première incursion à Hollywood réussie pour le Français Pascal Laugier. Il orchestre un thriller retors, au suspense intense, à la réalisation rythmée, à l'atmosphère glauque et oppressante.
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Cette légende urbaine sur un voleur d'enfants est plutôt captivante, la réalisation rythmée et l'atmosphère glauque à souhait. Jusqu'au premier twist. Ensuite, le film devient poussif, Jessica Biel énerve en martyre et le dernier acte qui dévoile le pourquoi des enlèvements s'avère être d'une morale des plus douteuse.
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Après "Martyrs", Pascal Laugier s'assagit pour un thriller d'horreur sans chien.
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(...) les troubles atmosphères et beaux décorums façonnés par Laugier ne résistent toujours pas à ses défauts chroniques d'écriture, ses twists un peu ridicules ou son penchant ambigu pour la métaphysique fumeuse.
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Thriller en milieu rural : train-train de ploucs américains dans une ville fantôme, épaisse forêt, croquemitaine qui agresse l'héroïne (Jessica Biel). Influencé par David Fincher, Pascal Laugier ressasse avec trop d'application les codes du genre. Ses effets horrifiques font pschitt.
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Reconnaissons-le tout net : après le boursouflé « Saint Ange » et le nullissime « Martyrs », on n’attendait pas grand-chose de la première expérience américaine de Pascal Laugier. Hélas, cette délocalisation outre-Atlantique ne change rien à l’affaire. Thriller perclus d’effets de manche et lesté d’une parabole grotesque sur la lutte des classes, « The Secret » a beau s’escrimer à vouloir penser très fort (et à filmer très enlevé), son invraisemblable esbroufe n’a d’égale qu’une indigence formelle sidérante.