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Road-movie burlesque sur deux apprentis terroristes égarés dans notre village hexagonal, Vive la France est un drôle d’ovni. La question que l’on se pose dès le début est simple :
où s’arrêteront les aventures de ces deux zozos, cousins pauvres des Persans de Montesquieu ? Parce que très vite, ces bras cassés ne sont plus là pour foutre en l’air la tour Eiffel, mais plutôt pour démonter l’image que la France a d’elle-même. Ode au pays de Victor Hugo et de Rabelais ? Vraiment ? Si le fi lm semble effectivement multiplier les déclarations d’amour, c’est pour mieux les flinguer sur-le-champ. Douce France passe à la radio ? Le tube de Trenet est repris par Isabelle Funaro, qui le massacre allègrement. Un chauffeur de taxi vante les mérites de Paris ? Il est immédiatement montré comme un connard... Pendant plus d'une heure et demie, le duo provoque donc autant de dégâts comiques que symboliques contre le modèle de notre « doulce » France, qui devient, sous le regard de Youn, un agrégat irréconciliable de communautarismes. Le réalisateur-acteur aurait-il signé son Borat ? Oui, mais non, car le comique français choisit son camp dès le début. Pas de documentaire, pas de floutage moral. On est dans une vraie fiction. Une pure comédie. Et sur ce plan-là, c’est également une réussite. Youn et Garcia forment un duo canon qui tient la même note sur la totalité du film : entre émotion, pur délire cartoon et grande performance moustachue, ils avancent avec pour modèles Chaplin et Sacha Baron Cohen. Alors, Vive la France ? Eh ouais, vraiment !
Toutes les critiques de Vive la France !
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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« Vive la France » est une réussite d’humour, de bonnes idées et d’excellentes répliques. Avec, en prime, de superbes images de l’Hexagone. Le duo Youn-Garcia, épaulé par l’éblouissante Isabelle Funaro, est un sommet de numéros d’acteurs.
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L'acteur-réalisateur signe une comédie aussi déconnante que potache, "déclaration d'humour" au pays des droits de l'homme.
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Hélas, Youn est loin de la radicalité inventive de "Borat" et son film ne décolle jamais. Seul José Garcia, en Taboul azimuté macho tire son épingle du jeu.
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Il y a du Borat dans ce tandem de pieds nickelés, même si Michaël Youn privilégie le potache bon enfant à la férocité graveleuse. Las, cette farce bien sage négale pas son excellent Fatal.
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Entre road-movie calamiteux et farce politique à la Borat, cette épopée cartoonesque tire à boulets rouges sur notre douce France, mais ne nous épargne hélas, aucun clichés. Sincère mais maladroit...
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Rien de sardonique (on y explose à peine un hamster), ni même d’indigne dans cette comédie un peu inconséquente et partiellement drôle, qui a juste perdu sa légitimité satirique en cours de chemin, lorsque les Britanniques réussissaient sur un sujet identique (la préparation burlesque d’attentats sur le territoire anglais) un brûlot hilarant avec We are four Lions.
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En plein pastiche de Sacha Baron Cohen, période Borat, Michaël Youn entend divertir à grands renforts de surenchères graveleuses et de dynamitage du « politiquement correct ». Hélas, mille fois hélas, « Vive la France » n’a rien de subversif et de dérangeant, mais tout du concours de grimace poussif et lourdissime.
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Ce qui insupporte, c’est sa pauvreté d’écriture et ses velléités commerciales qui le voient hésiter entre le jeu de massacre satirique et le gentil récit picaresque, entre ses envies refoulées de Benny Hill trash et ses calculs pour plaire au plus grand nombre. Moralité : le cul entre trop de chaises, on finit par terre.
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Malgré la prestation de José Garcia, qui ne ménage pas sa peine, le nouveau film de Michaël Youn souffre d'un scénario riquiqui et peine à convaincre.
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Michaël Youn déçoit avec un sous-Borat paresseux.
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Moins drôle que Fatal, cette déclaration d'amour à la France est sauvée par son duo poilu.
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Les gags s'accumulent, les clichés aussi. On sourit. Peu. Cela donne un road-movie gentiment niais avec, pour guide, une journaliste (Isabelle Funaro) dont on se demande ce qu'elle fait là si elle n'était amoureusement filmée par son mari, Michaël Youn…
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Des délire de Sacha Baron Cohen, Michael Youn n'a retenu que les grimaces et les onomatopées. Sa caricature de la France est prévisible. celle de l'islamisme à la limite du mauvais goût. Pire, son duo avec José Garcia ne fait jamais d'étincelles. Quel ennui !
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Après l'excellent "Fatal", Michaël Youn se laisse ici dériver vers un comique régionaliste à la Dany Boon. Même s'il reste soigné et plutôt attachant, son deuxième essai déçoit.
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Outre l’enjeu – discutable – du film, c’est surtout l’effarante nullité des gags qui choque. Et ne parlons pas du discours, d’un niveau élémentaire, sur le bien fondé de la démocratie ! A éviter.
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Le scénario enchaîne les clichés sur les régions de france, tous plus narvants les uns que les autres. Mais le pire défaut du film, c'est sans aucun doute Isabelle Funaro, qui nous gratifie d'une prestation tout juste digne des vieilles sitcoms d'AB production. Affligeant.