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L'ambition du film, sous le patronage de références écrasantes qui vont de Kurosawa à Ridley Scoot, est certes, plus élévée que le résultat. Mais le souffle et la sauvagerie sont là, et les comédiens, menés tambour battant par Adrien Jolivet, sont plus que convaincants.
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Les critiques de Première
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Mais il faut voir l'habileté avec laquelle le jeune cinéaste contourne (presque) tous les obstacles. Et la rage qu'il met à raconter son histoire de meurtre et de vengeance : parce qu'un voleur de chevaux a tué son jeune frère bien-aimé, un jeune Cosaque va le traquer pour lui rendre la pareille. Œil pour oeil. Frère pour frère.
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Filmée dans de beaux paysages, avec un minimum de dialogues, une musique impressionnante, et une ambition épique, cette course aveugle et brutale vers une métamorphose (Jacub fera l'apprentissage de la liberté pour devenir hors la loi) est aussi une étude de rapports de dépendance (les deux aînés se glissant dans un rôle de père et imposant à leurs cadets une soumission à leurs choix, ainsi que la relation (fatale ?) d'une substitution de fraternité. Il faut, pour l'apprécier, être sensible aux contes pour enfants à trame simple, faire abstraction de quelques maladresses, accepter un mode de narration littéraire (trois chapitres annoncés par des cartons : Lui, Eux, La traque), et une peinture de caractères frustes, dont l'aîné des voleurs (Roman, interprété par Grégoire Colin) est la caricature.