Alors que la polémique enfle quant au sort de la jeune Leonarda (pas DiCapria), renvoyée dans son (faux) pays - le Kosovo (puisqu'elle est Italienne) - sur ordre de la politique d'immigration du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, la famille du septième art français a aussi son mot à dire.Josiane Balasko, qui en 2012 avait appelé à voter pour François Hollande au moment des élections présidentielles, s'offusque, se fâche contre le gouvernement et face à l’expulsion de la jeune fille ne mâche pas ses mots: "Moi, j'ai honte. J'ai honte pour le gouvernement qui laisse faire de telles pratiques. Par contre, je ne suis pas gênée pour leur dire : ça suffit, c'est vraiment nul. Finalement, le changement, on ne sait pas trop où il est, mais ce n'est pas maintenant. Car pour les gens qui n'ont pas de logement, et pour ceux qui n'ont pas de papiers, c'est comme le slogan des Bronzés 3 : les mêmes en pire."Invité à s'exprimer sur le sujet au journal télévisé de France 2, Fabrice Luchini, spécialiste des grandes tirades et des baratinages verbeux, a une réaction moins virulente mais plus définitive : "J'adorerai être de gauche mais j'y ai renoncé", et laisse Josiane Balasko en leader de la contestation : "Quand Balasko s'indigne, ça a de la gueule". Et plus rien n'arrête un Fabrice Luchini lancé en plein monologue : "Il faut être exceptionnel quand t'es de gauche. C'est un gros boulot, un dépassement de soi, il faut du génie morale, de l'excellence. C'est trop de boulot". Réelle prise de parti quant à la politique du gouvernement ou simple diatribe cynique ? Affaire à suivre. MC
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