PHOTOS - La vengeance dans la peau : retour en images sur un tournage chaotique
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LA VENGEANCE DANS LA PEAU
<strong>Troisième volet de l?épopée de Jason Bourne, tueur attitré de la CIA. La vengeance dans la peau, réalisé par Paul Greengrass, a connu un tournage chaotique presque aussi dangereux qu?un roman d?espionnage. Jean-Baptiste Drouet, journaliste à <em>Télé 7 Jours</em>, revient sur cette histoire avant sa diffusion à 20h45 sur TF1...</strong>Dans ce troisième opus, l?espion amnésique <strong>Jason Bourne</strong> (<strong>Matt Damon</strong>) décide de découvrir sa véritable identité et de démasquer l?organisation secrète qui le manipule. Cette quête n?est pas des plus reposantes, sachant que les services secrets ont décidé de l?éliminer en lançant un tueur à ses trousses? Pour apporter un nouveau souffle à l?intrigue, les scénaristes ont imaginé une course-poursuite effrénée, débutant à Tanger, au Maroc, se poursuivant dans les gares de Londres et de Madrid, pour aboutir en plein centre-ville de New York. Riche idée sur le papier? pagebreak<strong>Galère à Tanger</strong>Sur le terrain, l?équipe des 250 techniciens de Paul Greengrass va se heurter à de nombreux imprévus. Les ennuis commencent à Tanger, où une scène de cavalcade sur les toits doit se terminer par une impressionnante explosion. Des dizaines de commerçants marocains refusent tout net de fermer leurs boutiques pendant les prises. Et les autorités locales ne veulent pas entendre parler d?une explosion en plein Ramadan. Pour calmer les tensions, le réalisateur et les producteurs recrutent des figurants grassement payés. Au terme d?interminables palabres, le tournage redémarre enfin, avec dix jours de retard et une sérieuse rallonge budgétaire. Matt Damon est épuisé : il vient d?avoir une petite fille et sa famille l?accompagne au Maroc.pagebreak<strong>Système D à Londres</strong>Une autre mauvaise surprise attend Paul Greengrass à Londres, où une longue séquence de filature doit être tournée à la gare de Waterloo. La police anglaise est catégorique : pas question de fermer au public la plus grande gare du Royaume-Uni. Le tournage s?improvise, sans autorisation, en pleine heure de pointe, dans un périmètre vaguement sécurisé par quelques figurants. Résultat : Matt Damon est obligé de courir parmi des usagers stupéfaits. « On tournait au milieu de la foule, sur des quais grouillant de monde. Le caméraman devait se débrouiller pour me suivre » se souvient l?acteur. « Cette scène fut un enfer logistique : rien n?empêchait un passant de venir demander un autographe à Matt Damon et de fiche la prise en l?air », confirme le réalisateur.pagebreak<strong>Piston à Madrid</strong>Mais l?épreuve londonienne n?est rien comparée au calvaire qui attend l?équipe à la gare centrale d?Atocha, à Madrid. Depuis les attentats meurtriers du 11 mars 2004, les autorités espagnoles ne délivrent plus d?autorisations de tournage. Il faudra six mois de négociations, et l?intervention de José Luis Zapatero en personne, pour débloquer la situation. Le film se poursuit sous la protection de dizaines de policiers espagnols plutôt nerveux. Ambiance? Clou de ce tournage éreintant : la spectaculaire poursuite de voitures dans les rues de New York. Cette fois, redoutant qu?un passant ne soit blessé, les responsables de la mairie interdisent aux cascadeurs de dépasser les 60 km/h. Pour donner l?impression de vitesse, les techniciens déploient dans l?urgence des trésors d?imagination, en fixant des mini caméras au raz du bitume? Jean-Baptiste Drouet pagebreak<strong>Le saviez-vous ?</strong>Trois ans après La vengeance dans la peau, Paul Greengrass a retrouvé Matt Damon dans<strong> Green Zone</strong>. Dans ce film de guerre, sorti le 14 avril 2010, Damon incarne un militaire américain chargé de détruire les armes de destructions massives à Bagdad, en 2003. Au fil de son enquête, il va mettre à jour une sombre manipulation orchestrée par sa hiérarchie.
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Troisième volet de l’épopée de Jason Bourne, tueur attitré de la CIA. La vengeance dans la peau, réalisé par Paul Greengrass, a connu un tournage chaotique presque aussi dangereux qu’un roman d’espionnage. Jean-Baptiste Drouet, journaliste à Télé 7 Jours, revient sur cette histoire avant sa diffusion à 20h45 sur TF1...Dans ce troisième opus, l’espion amnésique Jason Bourne (Matt Damon) décide de découvrir sa véritable identité et de démasquer l’organisation secrète qui le manipule. Cette quête n’est pas des plus reposantes, sachant que les services secrets ont décidé de l’éliminer en lançant un tueur à ses trousses… Pour apporter un nouveau souffle à l’intrigue, les scénaristes ont imaginé une course-poursuite effrénée, débutant à Tanger, au Maroc, se poursuivant dans les gares de Londres et de Madrid, pour aboutir en plein centre-ville de New York. Riche idée sur le papier… Galère à TangerSur le terrain, l’équipe des 250 techniciens de Paul Greengrass va se heurter à de nombreux imprévus. Les ennuis commencent à Tanger, où une scène de cavalcade sur les toits doit se terminer par une impressionnante explosion. Des dizaines de commerçants marocains refusent tout net de fermer leurs boutiques pendant les prises. Et les autorités locales ne veulent pas entendre parler d’une explosion en plein Ramadan. Pour calmer les tensions, le réalisateur et les producteurs recrutent des figurants grassement payés. Au terme d’interminables palabres, le tournage redémarre enfin, avec dix jours de retard et une sérieuse rallonge budgétaire. Matt Damon est épuisé : il vient d’avoir une petite fille et sa famille l’accompagne au Maroc.Système D à LondresUne autre mauvaise surprise attend Paul Greengrass à Londres, où une longue séquence de filature doit être tournée à la gare de Waterloo. La police anglaise est catégorique : pas question de fermer au public la plus grande gare du Royaume-Uni. Le tournage s’improvise, sans autorisation, en pleine heure de pointe, dans un périmètre vaguement sécurisé par quelques figurants. Résultat : Matt Damon est obligé de courir parmi des usagers stupéfaits. « On tournait au milieu de la foule, sur des quais grouillant de monde. Le caméraman devait se débrouiller pour me suivre » se souvient l’acteur. « Cette scène fut un enfer logistique : rien n’empêchait un passant de venir demander un autographe à Matt Damon et de fiche la prise en l’air », confirme le réalisateur.Piston à MadridMais l’épreuve londonienne n’est rien comparée au calvaire qui attend l’équipe à la gare centrale d’Atocha, à Madrid. Depuis les attentats meurtriers du 11 mars 2004, les autorités espagnoles ne délivrent plus d’autorisations de tournage. Il faudra six mois de négociations, et l’intervention de José Luis Zapatero en personne, pour débloquer la situation. Le film se poursuit sous la protection de dizaines de policiers espagnols plutôt nerveux. Ambiance… Clou de ce tournage éreintant : la spectaculaire poursuite de voitures dans les rues de New York. Cette fois, redoutant qu’un passant ne soit blessé, les responsables de la mairie interdisent aux cascadeurs de dépasser les 60 km/h. Pour donner l’impression de vitesse, les techniciens déploient dans l’urgence des trésors d’imagination, en fixant des mini caméras au raz du bitume… Jean-Baptiste Drouet Le saviez-vous ?Trois ans après La vengeance dans la peau, Paul Greengrass a retrouvé Matt Damon dansGreen Zone. Dans ce film de guerre, sorti le 14 avril 2010, Damon incarne un militaire américain chargé de détruire les armes de destructions massives à Bagdad, en 2003. Au fil de son enquête, il va mettre à jour une sombre manipulation orchestrée par sa hiérarchie.
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