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L'engagement de Hannah Arendt, la théoricienne du totalitarisme, témoin au procès Eichmann, ne méritait pas un film aussi lisse et maladroit.
Toutes les critiques de Hannah Arendt
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La réalisatrice allemande Margarethe von Trotta a réussi à filmer d'une manière passionnante la pensée à l'oeuvre de cette grande philosophe. Ce nest pas un biopic quelle dirige mais les quatre années décisives dans la vie de Hannah Arendt pendant lesquelles elle a suivi le procès Eichmann à Jérusalem, puis publié sa théorie, très critiquée à lépoque, de « La Banalité du mal » dans « The New Yorker ». Magistralement interprété par Barbara Sukowa qui impose avec force sa présence, sa tension et son regard, le film recrée le climat dune époque.
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Superbement interprétée par Barbara Sukowa, cette Hannah Arrendt nous met face à une pensée libre. Celle d’une femme qui voyait beaucoup plus loin que les intellectuels et les politiques de son temps.
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Académique dans sa forme, le dernier film de Margarethe Von Trotta n’en demeure pas moins un excellent film d’histoire, porté par un scénario en tout point remarquable.
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Von Trotta montre Arendt attaquée de toutes parts, parfois découragée, mais bûcheuse acharnée et incapable d’assouplir son analyse pour se réconcilier avec ses amis. Et l’on comprend alors, en images, que penser librement est l’un des plus beaux risques que puisse prendre l’être humain.
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Margarethe von Trotta admire Arendt, sans être fascinée. Cet intervalle explique la réussite de ce beau portrait d'une intello en chair et en os (...)
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Le film prend le risque, (...), de montrer une pensée en train de se faire. L'actrice Barbara Sukowa tient le pari avec une force renversante.
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Margarethe von Trotta signe un portrait captivant de la philosophe allemande au moment où, devenue américaine, elle concentre sa réflexion sur le criminel nazi Adolf Eichmann, capturé en Amérique du Sud.
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Il faut se réjouir qu’une aussi belle leçon de philosophie soit portée à l’écran.
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Biopic passionné de la philosophe à l’époque du procès Eichmann à Jérusalem.
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Le film suscite également l'envie de nous intéresser au procès Eichmann de plus près et de lire ou de relire les oeuvres clefs d'Hannah Arendt afin d'approfondir le problème.
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Margarethe von Trotta (Les Années de plomb) n'a jamais été d'une grande originalité formelle, mais sa rigueur est incontestable. Ce portrait de Hannah Arendt s'inscrit honorablement dans sa filmographie, servi par une très juste Barbara Sukowa.
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La philosophe d'origine allemande Hanna Arendt a vécu 69 ans, mais cette biographie se concentre sur les années au cours desquelles elle a écrit sur le criminel de guerre Eichmann. Un renversant portrait de femme avec Barbara Sukowa, méconnaissable.
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Un beau portrait de femme plombé par sa mise en scène.
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Barbara Sukowa face aux caméras de Margarethe Von Trotta pour un propos instructif et une mise en scène académique.
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Ce film est tenu d'un bout à l'autre par la personnalité de l'actrice allemande Barbara Sukowa.
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On se laisse happer par cet esprit brillant, cette personnalité intellectuelle qui fume autant qu’elle réfléchit. Seule réserve, le côté un peu austère du film, plus dans la réflexion que dans l’action.
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Le respect et l’admiration qu’on ressent pour cette femme d’exception rendent indulgent pour le côté figé d’une mise en scène trop sage
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Ce biopic souffre de sa forme un peu poussive, mais tient par la performance de son actrice et sa documentation historique.
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Le film biographique se porte bien en ce début de XXIe siècle. L’époque, à l’évidence, y est favorable. Maîtrisé, bien documenté, intellectuellement honnête, Hannah Arendt s’en tire de manière honorable mais se heurte pourtant à de nombreux écueils.
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Dommage que la forme, 100 % académique, desserve la force du récit, en premier lieu dans de maladroits flash-back dévoilant l'idylle entre la jeune Hannah et le nazi friendly Heidegger.
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Les quelques mois où la philosophe juive allemande suivit le procès Eichmann à Jérusalem et où elle créa un concept philosophique majeur -- et controversé : "la banalité du Mal". Réalisation académique, d'accord, mais le sujet est passionnant et Barbara Sukowa incarne vraiment la pensée en action
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Un portrait de la philosophe allemande exilée aux Etats-Unis. Barbara Sukowa l'incarne au moment du procès d'Adolf Eichman à Jérusalem, dans un film qui privilégie l'analyse intellectuelle.
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Barabara Sukowa admirable, le film un brin académique.
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Ce film, agréablement académique mais fort didactique, possède néanmoins la qualité de faire œuvre de mémoire en nous rappelant dans quel état était encore le monde quinze ans après Nuremberg. Il dévoile le combat d’une intellectuelle brillante qui fit face à l’incompréhension sans jamais rien lâcher.
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S'il est rigoureux dans son exposé, le film ne parvient jamais à dépasser le stade de l'illustration ni vraiment à questionner la pensée d'Arendt, adoptée en bloc. Très didactique, il s'en tient à l'énoncé de faits et d'arguments bien connus sans avancer d'idées fortes et originales.