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Sans jamais rompre avec cet intimisme, Emilio Pacull interroge aussi la perception de l’événement en montrant, extraits de films à l’appui, comment le cinéma s’en est emparé. Et il révèle les mécanismes du putsch – incluant la responsabilité des Etats-Unis, le rôle du patronat chilien et de l’extrême droite. Ce faisant, il n’accomplit pas seulement un devoir de mémoire. Il tente aussi de se réconcilier avec son propre pays. Son beau documentaire tire sa force de cette savante et émouvante combinaison entre un remarquable travail d’investigation et une nécessité personnelle.
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Le cinéaste chilien Emilio Pacull est revenu dans son pays natal, après des années d'exil, pour essayer de trouver des réponses au sacrifice des deux hommes, s'interroger sur leur engagement. Cet ancien assistant de Costa-Gavras, auteur de Terre sacrée (sélectionné à Cannes en 1988), livre un beau documentaire, Héros fragiles. Un film historique, politique, mais aussi sentimental. Augusto Olivares était son beau-père.
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Documentariste, mais surtout bon cinéaste, Pacull nous propose une oeuvre originale qui tient du documentaire intimiste et du reportage historique. (...) Sans manichéisme, Emilio Pacull nous offre une vision forte de l'histoire récente du Chili, une histoire qui doit nous rappeler que la démocratie est à l'image de ses héros, fragile.