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Imprégné par l’univers de Pagnol, Daniel Auteil, se montre digne du grand Marcel et de Claude Berri. Son film magnifique d’humanité, lui permet d’accéder à l’un de ses plus beaux rôles.
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L'émotion et la sincérité du film, porté par le verbe de l'écrivain, compensent les quelques maladresses.
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Si la toile de fond est dramatique, La fille du puisatier déborde d’humour. Souvent caustique. Derrière une apparente douceur se cachent ainsi des textes féroces. (…) Sa mise en scène, discrète, s’efface subtilement pour céder la place à des dialogues poétiques mais mordants. Une belle réussite.
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Il (Daniel Auteuil) a mis l’accent sur le destin des personnages, leur fragilité, leur magnétisme, redécouvert l’innocence en la charmante personne d’Astrid Bergès-Frisbey.
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Une bonne surprise. (…) l’acteur-cinéaste tire le film insensiblement, avec son inventivité, vers autre chose de moins manichéen (…) Un bon film, plein d’idées de cinéma, servi par des comédiens (presque) tous excellents, dirigés avec soin par un débutant rigoureux.
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Pour son premier long-métrage à la réalisation, Daniel Auteuil s’attaque avec bonheur au remake de l’œuvre de Pagnol.
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par Philippe Jambet
Toutes les critiques de La fille du puisatier
Les critiques de la Presse
Les dialogues et la structure du film original de Pagnol sont respectés quasiment à la lettre. La reconstitution est minutieuse, pas une seule olive ne manque à la daube provençale... Et c'est bien là le problème. En 1940, Pagnol ancrait son film ans une réalité sociale contemporaine. Soixante-dix ans plus tard, c'est Disneyland-en-Provence, animé par des comédiens désincarnés. Si Auteuil, impeccable de dignité, a l'intelligence de ne pas singer Raimu, Kad Merad et son sourire figé font regretter Fernandel, Darroussin cherche son accent quand Astrid Bergès-Frisbey, elle, ne trouve jamais son jeu.
Daniel Auteuil force son accent, surjoue le patriarche pauvre mais fier.
Cure de cigales et d’accent provençal pour Daniel Auteuil, qui se lance dans le remake du film culte de Marcel Pagnol. Une production ensoleillée et bon enfant, mais qui aurait mérité un peu plus de réflexion...