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L'ombre de Shyamalan, de Kafka et de Tarkovski plane sur cette dérive d’une femme « enfermée dehors » par une paroi de verre. Splendide mais scolaire.
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Le parti qu’en tire le réalisateur Julian Roman Pölsler n’a rien à envier à celui développé par Vincenzo Natali. Ici, c’est un peu comme si Robinson Crusoé se retrouvait prisonnier d’une boule à neige… mais sans les flocons. Il faut tout le talent de Martina Gedeck pour défendre ce postulat absurde, comme dans cette scène où, cadrée de dos, face au spectacle d’une nature inerte, la comédienne se débat contre ce mur invisible dans un prodigieux numéro de mime. Voici un film qui a le mérite de ne ressembler à aucun autre. C’est rarissime.
Toutes les critiques de Le Mur invisible
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le mur invisible est donc une belle surprise et, sans vous dévoiler les tenants et les aboutissements de l'intrigue, le récit assume jusqu'au bout sa part fantastique, tragique et psychanalytique. Une promesse tenue en somme et l'un des coups de coeur du mois de la rédaction !
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Des images somptueuses éblouissent cette fable écologique, imprégnée de mysticisme qui témoigne de la toute-puissance de la nature.
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Un huis clos en plein air dune beauté à couper le souffle. A la fois romantique, simple et fantastique. Une réussite.
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Seule rescapée après l'apocalypse, une femme apprend à vivre, dans la montagne, avec ce que la nature lui permet. Portée par des décors sublimes et une comédienne remarquable, une oeuvre ample, étrange, profonde et dérangeante, qu'il faut savoir découvrir.
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À la fois retour à la nature percutant et conte philosophique sur l’isolement, ce “Robinson Crusoé” des bois au féminin, nourri par la performance de Martina Gedeck (La Vie des autres), intrigue joliment.
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Le Mur invisible, premier film de Julian Roman Pölsler d'après un roman célèbre de Marlen Haushofer, permet de faire une captivante expérience de la nature, de la solitude et de la conscience.
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L’actrice allemande Martina Gedeck, révélée au grand public par « la Vie des autres », dégage un mélange de force et d’extrême sensibilité qui colle idéalement à son personnage du « Mur invisible », étonnant film autrichien de Julian Roman Pölsler.
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Julien Roman Pölsler, réalisateur de télévision qui passe tardivement à son premier long-métrage de cinéma, invite à découvrir une veine qu'on pourrait nommer fantastique du quotidien. Il adapte avec intelligence son livre de chevet, le roman homonyme publié en 1963 par Marlen Haushofer (1920-1970), considéré par certains commentateurs comme l'un des plus grands livres de langue germanique.
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Avec un pragmatisme saisissant et une grande poésie visuelle et littéraire, ce « Mur invisible » pose la question de notre nature profonde et de notre place dans l'univers. La réponse
est radicale ! -
Un mur invisible mais rigoureusement infranchissable vient isoler une femme dans un chalet de montagne. Alors que de l’autre côté la vie semble s’être arrêtée, celle-ci se retrouve condamnée à une radicale solitude. Avec ce mur, Marlen Hausofer, dont le roman homonyme est ici adapté à l’écran, se donnait un deus ex machina venant jouer le rôle du naufrage ou de la catastrophe qui, chez Daniel Defoe, Jules Verne ou Michel Tournier, servaient de prétexte à l’expérience de pensée de l’isolement absolu. La situation est passionnante et le traitement qu’en proposait l’écrivain autrichien impressionnant. Julian Roman Pölsler a voulu en faire du cinéma, il n’y parvient que très partiellement.
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Dans les Alpes autrichiennes, une femme est soudain séparée du monde par un mur invisible. Adapté du best-seller de Marlen Haushofer, ce film radical, magnifié par sa photo, passe du fantastique à une réflexion sur l'animalité de l'humanité. Martina Gedeck ("La Vie des autres") est impressionnante.
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Le réalisateur Julian Roman Pölsler marche sur les traces de la réalisatrice Jessica Hausner (Hôtel): même climat anxiogène, même protagoniste torturé, mêmes métaphores et symboles. En revanche, on ne comprend pas pourquoi il s'encombre d'une voix-off paraphrasante gâchant partiellement l'expérience immersive.