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Pour son premier film, Olivier Panchot porte à l'écran le roman de Marie Desplechin et, en conservant la sensibilité féminine et l'inquiétante étrangeté du bouquin, chorégraphie chaque mouvement. Comme dans La tourneuse de pages, la tension entre les deux femmes est intense à se rompre. Elle ne retombe qu'à de rares moments, lorsqu'elle devient trop explicite.
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Les critiques de Première
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D'un côté, un univers bourgeois plein de certitudes; de l'autre, la sensibilité à fleur de peau sur fond d'errances nocturnes. Entre les deux femmes, beaucoup de non-dits et d'attirance, même si l'homosexualité n'est jamais soulignée.Olivier Panchot s'est accaparé le roman éponyme de Marie Desplechin et réalise une oeuvre touchante et sensuelle sur l'attirance et le destruction.
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Très vite, on est pris par l'ennui. Le souvenir du livre de Marie Desplechin n'arrange rien. Là où il y avait du mouvement, de la colère et de l'ambiguïté, il y a de l'immobilisme et de la platitude.
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Sans moi c’est la rencontre entre deux modes de vie. Celle d’une mère trentenaire et d’une baby sitter droguée. Mais c’est surtout la rencontre entre deux actrices, Yael Abeccassis et Clémence Poésy, incroyables de justesse. Mais la prestation de deux actrices talentueuses suffit-elle à sauver un film ? Pas vraiment. Olivier Panchot s’embourbe dans une mise en scène mollassonne et prétentieuse et finit par ennuyer. Si on osait on dirait que sans moi se fera sans nous. Allez, on ose.