Toutes les critiques de Sans rancune !

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Les premiers plans, installant l’époque (1955) et le lieu (un pensionnat pour orphelins de guerre), font craindre une sorte de « Cercle des choristes disparus ». Et, de fait, à part les chansons (ce dont personne ne se plaint), tout y est ! Reconstitution compassée, professeur (soi-disant) charismatique, adolescent en quête d’une figure paternelle... Le tout écrit à la louche et filmé à la truelle, sans souci
    de vraisemblance malgré un contexte et un sujet qui pouvaient donner corps à une belle histoire.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Guillemette Odicino

    Une nouvelle mouture des Choristes, avec Thierry qui remplace son pote Gérard Jugnot au tableau ? Heureusement, non. Tout aussi académique dans sa mise en scène, mais moins formaté dans son écriture, ce récit d'apprentissage dégage un joli parfum de romanesque.

  2. Paris Match
    par Alain Spira

    A deux doigts de tomber dans le téléfilm, "Sans Rancune" sauve la mise par la crédibilité de ses comédiens et l'originalité de son histoire. Cette comédie dramatique, au scénario improbable, parvient à tenir aussi bien la route que le petit roadster anglais que conduit, en dandy lettré, un Lhermitte mature qui trouve ici un de ses plus beaux rôles.

  3. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Ce qui étonne le plus dans ce récit de formation old style dont les invraisemblances scénaristiques deviennent à force embarrassantes, c'est sa proximité décomplexée avec Les Choristes. Même époque, même lieu, mêmes relations entre les personnages, même problématique (trouver sa voie et ses valeurs grâce à l'expression artistique), même background de l'interprète principal (un ancien comique du Splendid dans un rôle de composition plein de noblesse). Cela fait sans doute un peu beaucoup pour échapper à la suspicion de repasser les plats.