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Les Brésiliens de la classe moyenne ont des problèmes de nouveaux riches. Leur pays est l’un des rares en croissance positive et, pourtant, ils dépriment à São Paulo, mégapole financière et culturelle. Quand on n’a pas grand-chose à raconter, tourner en noir et blanc est une façon de détourner l’attention. Ersatz brésilien de Stranger Than Paradise avec ses trois paumés qui passent leur temps à procrastiner et à s’interroger sur le sens de la vie, Sao Paulo Blues manque cruellement de ce qui faisait le sel du film de Jarmusch : l’humour et la coolitude.
Toutes les critiques de Sao Paulo Blues
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un portrait morose, sensible et un peu beckettien d’une jeunesse usée et fatiguée, agacée des égarements de son pays. Écho d’une génération désillusionnée à travers le monde, Sao Paulo Blues compte parmi les rares films brésiliens importés en France, symbole d’une industrie cinématographique nationale fragile mais émergente.
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Filmé en noir et blanc, le premier film de Francisco Garcia voudrait dire tout le désarroi d'une jeunesse avec le laconisme du réalisateur new-yorkais. Au risque de manquer d'originalité.
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Même s'il ne réussit pas tout à fait son "Stranger Than Paradise" délocalisé à Sao Paulo, Francisco Garcia a de bonnes idées pour mettre en scène le vide. Prometteur.