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Si le premier Sexy Dance nous avait laissés de marbre, le deuxième du nom avait réussi à réveiller nos âmes de breakers en proposant des chorégraphies hallucinantes. Jon Chu applique la même recette en y ajoutant un ingrédient nettement plus convaincante ici que dans les récents ratages du type Le choc des titans ou Le dernier maître de l'air. Outre le réalisme des scènes de danse, un hommage assumé à Gene Kelly, un danseur-automate bluffant et une vraie déclaration d'amour à la danse urbaine font de Sexy Dance 3 un pur divertissement. Côté scénario, il faudra regarder ailleurs.
Toutes les critiques de Sexy Dance 3 : The Battle
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On ne va pas se mentir : moins mièvre qu’à l’accoutumée, le scénario de « Sexy Dance 3D » n’a pourtant qu’une importance très, très relative. On y retrouve Moose, déjà à l’œuvre dans le deuxième opus, qui entame des études d’ingénieur à l’université de New York tout en rejoignant une équipe de street dancers menée par le beau Luke… Amourettes et trahisons, dépassement de soi et clichés, rien de neuf sous les néons des battles de hip-hop.
Le plaisir, indéniable, prend sa source ailleurs, dans des numéros de danse toujours plus spectaculaires, des chorégraphies d’une époustouflante inventivité. Filmées en relief avec une habileté certaine et, paraît-il, la fameuse caméra fusion utilisée pour « Avatar », ces séquences prennent une dimension inédite. Sans doute l’expérience 3D la plus sympa de l’été. -
Inutile de dire que le scénario est inintéressant et que les plus de 18 ans ne pourront que ricaner devant la mièvrerie des dialogues et des enjeux éduco-financiers, mais en tant que spectacle de danse, c’est du balaise. Sexy dance 3, qui devrait plutôt s’intituler Spectacular dance captive pendant au moins 1h15 sur près de 2 heures, non pas pour sa fiction mais pour le spectacle de street dance grandiose qu’il propose, qui convie même, le temps d’une scène aussi surprenante que réussie, la comédie musicale à l’ancienne.
Quant à la 3D, elle participe à la souveraineté des chorégraphies surhumaines, en lâchant un maximum d’effets pour surprendre et jouer avec le spectateur. Chez les ados qui avaient déjà bien accueilli les ronflants premiers volets, le succès devrait être énorme ! -
En revanche, les fans du genre savoureront les efforts déployés dans les numéros dansés, souvent ébouriffants. Entre autres, un superbe hommage en plan-séquence au musical des années 1950 dans les rues de Manhattan.