Toutes les critiques de The East

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Pour leur seconde collaboration, Zal Batmanglij et la comédienne-scénariste-productrice Brit Marling s’attaquent à un sujet sensible avec force et mesure. Si The East n’a aucun mal à mettre le spectateur de son côté lorsqu’il évoque les agissements d’entreprises pollueuses ou criminelles, le film prend plus de précautions pour évoquer la complexité d’un mouvement activiste. Adoptant le point de vue objectif de l’agent infiltré, il dévoile un esprit anarchiste et communautaire méthodiquement entretenu, mais qui laisse chacun libre de s’exprimer ou de partir quand il veut. Or, paradoxalement, le groupe n’existerait passans son leader charismatique, joué par Alexandre Skarsgård. Une inévitable liaison ajoute un élément humain à l’intrigue dont la résolution risque de dérouter les adeptes du vieux dogme selon lequel « il faut choisir son camp ». Le film montre que la réalité est plus compliquée.

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par Camille Lugan

    Deuxième long-métrage du cinéaste américain Zal Batmanglij, The east nous plonge au coeur d’un groupuscule terroriste d’un genre inédit. Entre romance et thriller politique, ce film singulier insuffle un parfum de renouveau dans le cinéma indépendant américain.

  2. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Un thriller politique passionnant porté par Brit Marling.

  3. Time Out
    par Guy Lodge

    Une enquête moralement ambigüe au sein de la politique activiste d’extrême gauche qui est à des années lumières des thèmes évoqués habituellement.

  4. Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    Un scénario tendu et habile, signé Zat Batmanglij, (...) dynamise également une mise en scène vigoureuse et rythmée. Il signe le plaisir d'un suspense d'espionnage, social et politique, qui donne aussi à réfléchir.

  5. Arizona Republic
    par Bill Goodykoontz

    Un drame élégant et très bien joué, une nouvelle chance pour Marling de prouver son incroyable talent, des personnages intrigants sur le papier comme à l’écran.

  6. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Un thriller politique passionnant porté par Brit Marling.

  7. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    Une plongée au cœur de l'écoterrorisme orchestrée par Zal Batmanglij avec Alexander Skarsgard et Ellen Page. Efficace.

  8. CinémaTeaser
    par Emannuelle Spadacenta

    Une plongée effrayante et anxiogène au cœur d’un groupuscule éco-terroriste, par le nouveau duo de choc du cinéma US indé.

  9. Le Monde
    par Franck Nouchi

    Ce thriller oppressant présente au moins deux mérites : une mise en scène originale et un véritable propos.

  10. Ecran Large
    par Geoffrey Creté

    Plus proche des ambitions ratées d’Another Earth que de la fausse simplicité de Sound of my Voice, leur plus belle collaboration, le duo indé formé par Brit Marling et Zal Batmanglij n’embrasse pas avec assez de violence et conviction un sujet en or.

  11. Télérama
    par Cécile Mury

    Une enquêtrice privée s'infiltre dans un groupuscule d'écoterroristes. Un film tendu et palpitant, qui mêle aventure humaine, thriller et réflexion sur les limites de l'engagement.

  12. Le Canard Enchainé
    par Sorj Chalandon

    Oublions le message enfantin. Et restons-en au thriller ficelés.

  13. Nouvel Obs
    par Nico Schaller

    Plus d’actualité et davantage stimulant, « The East » souffre néanmoins des mêmes symptômes que le Redford, thriller à thèse charmeur et univoque dont la facture grossière finit par retourner ses bonnes intentions contre lui.

  14. Time Out
    par Anaïs Bordages

    ‘The East’ parvient à poser des questions justes et essentielles sur la façon dont nous menons nos vies. Malheureusement, sa fin tiède et simpliste anéantit complètement l’esprit révolutionnaire du film : s’il y a des patrons auxquels il est difficile de s’attaquer, c’est bien ceux d’Hollywood.

  15. Detroit News
    par Tom Long

    « The East » nous laisse avec des interrogations en suspend mais au moins il nous permet de nous poser ces questions là.

  16. Toutlecine.com
    par Camille Esnault

    Brit Marling et Zal Batmanglij, deux nouvelles figures du cinéma indépendant américain, on vu grand avec The East qui se paie le luxe d’être produit par Ridley Scott. Un peu trop grand peu-être pour ces deux auteurs qui se perdent dans un nombre trop important de thèmes et finissent par offrir un long-métrage grisâtre, bien trop lisse pour nous plaire complètement.

  17. Minneapolis Star Tribune
    par Colin Cobert

    Un film très prometteur, la svelte Marling a pris de la maturité rapidement et ne sait pas enfermé dans des rôles mièvres. C’est sa plus belle performance et on espère un signe annonciateur pour la suite.

  18. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Infiltrée dans un groupuscule éco-terroriste, la jeune et intrépide Sarah va être amenée à remettre en causes ses convictions et ses valeurs. Un thriller politique parfaitement maîtrisé, parfaitement interprété, mais qui manque peut-être d'une forme de radicalité.

  19. Seattle Times
    par Soren Anderson

    Marling et Batmanglij apportent une perspective impartiale sur les portraits et les problèmes traités.

  20. Boston Globe
    par Ty Burr

    Un thriller désorienté mais palpitant où on se demande qui sont vraiment les héros.

  21. Globe and Mail
    par Mick LaSalle

    Un nouveau projet qui nous garantit que son réalisateur et sa merveilleuse actrice ont tous les atouts pour perdurer au sein de l’industrie du cinéma.

  22. Newsday
    par John Anderson

    Un film très sûr de lui.

  23. Critikat.com
    par Benoît Smith

    Pour être honnête, on n’aura jamais vraiment cru à l’éventualité d’un miracle de récit sortant de la norme. Difficile de nourrir de tels espoirs devant ce spectacle d’une subversion sommairement articulée par l’écriture démonstrative, aussitôt lissée par un certain académisme de la mise en scène où tout dans l’usage du montage alterné, de la musique, des signaux visuels bien lisibles (la lanterne, la capuche...) vise à donner de cette subversion une image acceptable, soignée. La bonne facture du travail est ici un objectif qui entrave celui, hypothétique, d’une ouverture à des remises en question.

  24. Les Cahiers du cinéma
    par Gaspard Nectoux

    Tout le projet repose alors sur un scénario surpensé et sur-écrit, truffé de séquences démonstratives en forme de miracles. (…) Encore aurait-il fallu une mise en scène moins timorée, moins floue, moins elle-même indécise.