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Pour leur seconde collaboration, Zal Batmanglij et la comédienne-scénariste-productrice Brit Marling s’attaquent à un sujet sensible avec force et mesure. Si The East n’a aucun mal à mettre le spectateur de son côté lorsqu’il évoque les agissements d’entreprises pollueuses ou criminelles, le film prend plus de précautions pour évoquer la complexité d’un mouvement activiste. Adoptant le point de vue objectif de l’agent infiltré, il dévoile un esprit anarchiste et communautaire méthodiquement entretenu, mais qui laisse chacun libre de s’exprimer ou de partir quand il veut. Or, paradoxalement, le groupe n’existerait passans son leader charismatique, joué par Alexandre Skarsgård. Une inévitable liaison ajoute un élément humain à l’intrigue dont la résolution risque de dérouter les adeptes du vieux dogme selon lequel « il faut choisir son camp ». Le film montre que la réalité est plus compliquée.
Toutes les critiques de The East
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Deuxième long-métrage du cinéaste américain Zal Batmanglij, The east nous plonge au coeur d’un groupuscule terroriste d’un genre inédit. Entre romance et thriller politique, ce film singulier insuffle un parfum de renouveau dans le cinéma indépendant américain.
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Un thriller politique passionnant porté par Brit Marling.
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Une enquête moralement ambigüe au sein de la politique activiste d’extrême gauche qui est à des années lumières des thèmes évoqués habituellement.
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Un scénario tendu et habile, signé Zat Batmanglij, (...) dynamise également une mise en scène vigoureuse et rythmée. Il signe le plaisir d'un suspense d'espionnage, social et politique, qui donne aussi à réfléchir.
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Un drame élégant et très bien joué, une nouvelle chance pour Marling de prouver son incroyable talent, des personnages intrigants sur le papier comme à l’écran.
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Un thriller politique passionnant porté par Brit Marling.
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Une plongée au cœur de l'écoterrorisme orchestrée par Zal Batmanglij avec Alexander Skarsgard et Ellen Page. Efficace.
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Une plongée effrayante et anxiogène au cœur d’un groupuscule éco-terroriste, par le nouveau duo de choc du cinéma US indé.
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Ce thriller oppressant présente au moins deux mérites : une mise en scène originale et un véritable propos.
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Plus proche des ambitions ratées d’Another Earth que de la fausse simplicité de Sound of my Voice, leur plus belle collaboration, le duo indé formé par Brit Marling et Zal Batmanglij n’embrasse pas avec assez de violence et conviction un sujet en or.
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Une enquêtrice privée s'infiltre dans un groupuscule d'écoterroristes. Un film tendu et palpitant, qui mêle aventure humaine, thriller et réflexion sur les limites de l'engagement.
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Oublions le message enfantin. Et restons-en au thriller ficelés.
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Plus d’actualité et davantage stimulant, « The East » souffre néanmoins des mêmes symptômes que le Redford, thriller à thèse charmeur et univoque dont la facture grossière finit par retourner ses bonnes intentions contre lui.
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‘The East’ parvient à poser des questions justes et essentielles sur la façon dont nous menons nos vies. Malheureusement, sa fin tiède et simpliste anéantit complètement l’esprit révolutionnaire du film : s’il y a des patrons auxquels il est difficile de s’attaquer, c’est bien ceux d’Hollywood.
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« The East » nous laisse avec des interrogations en suspend mais au moins il nous permet de nous poser ces questions là.
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Brit Marling et Zal Batmanglij, deux nouvelles figures du cinéma indépendant américain, on vu grand avec The East qui se paie le luxe d’être produit par Ridley Scott. Un peu trop grand peu-être pour ces deux auteurs qui se perdent dans un nombre trop important de thèmes et finissent par offrir un long-métrage grisâtre, bien trop lisse pour nous plaire complètement.
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Un film très prometteur, la svelte Marling a pris de la maturité rapidement et ne sait pas enfermé dans des rôles mièvres. C’est sa plus belle performance et on espère un signe annonciateur pour la suite.
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Infiltrée dans un groupuscule éco-terroriste, la jeune et intrépide Sarah va être amenée à remettre en causes ses convictions et ses valeurs. Un thriller politique parfaitement maîtrisé, parfaitement interprété, mais qui manque peut-être d'une forme de radicalité.
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Marling et Batmanglij apportent une perspective impartiale sur les portraits et les problèmes traités.
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Un thriller désorienté mais palpitant où on se demande qui sont vraiment les héros.
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Un nouveau projet qui nous garantit que son réalisateur et sa merveilleuse actrice ont tous les atouts pour perdurer au sein de l’industrie du cinéma.
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Un film très sûr de lui.
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Pour être honnête, on n’aura jamais vraiment cru à l’éventualité d’un miracle de récit sortant de la norme. Difficile de nourrir de tels espoirs devant ce spectacle d’une subversion sommairement articulée par l’écriture démonstrative, aussitôt lissée par un certain académisme de la mise en scène où tout dans l’usage du montage alterné, de la musique, des signaux visuels bien lisibles (la lanterne, la capuche...) vise à donner de cette subversion une image acceptable, soignée. La bonne facture du travail est ici un objectif qui entrave celui, hypothétique, d’une ouverture à des remises en question.
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Tout le projet repose alors sur un scénario surpensé et sur-écrit, truffé de séquences démonstratives en forme de miracles. (…) Encore aurait-il fallu une mise en scène moins timorée, moins floue, moins elle-même indécise.